Entré dans la Marine nationale en 1851, il la quitte en 1860 avec le grade d'enseigne de vaisseau. Conseiller général en 1871, il est député de la Somme de 1876 à 1877, battu, il profite de l'annulation de la victoire de son adversaire pour reprendre son siège de 1878 à 1885. À nouveau battu en 1885, il se présente aux élections complémentaires dans la Seine en , il est élu. Il reprend son siège de député de la Somme de 1889 à 1895, siégeant dans les rangs républicains. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement d'Albert de Broglie, le .
En 1889, il est considéré comme à « moitié fou » par les républicains. Pourtant le 14 févier, c'est sa motion d'ajournement indéfinie sur la révision qui est adoptée après un discours incohérent et renverse le gouvernement Charles Floquet[1].
Notes et références
↑Bertrand Joly, Aux origines du populisme : histoire du boulangisme, Paris, CNRS Éditions, (ISBN978-2-271-13972-6), p. 565-566
« Gaston de Douville-Maillefeu », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]