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Issu du milieu des vignerons champenois, il en sera toujours le défenseur. Très impliqué dans les organisations viticoles. Il est mobilisé pour la Grande Guerre, dont il revient avec la Croix de Guerre après avoir été prisonnier de guerre, c'est alors un rédacteur de la Champagne viticole.
Aux élections de 1924, il est élu premier avec 36.678 suffrages sur 86.595 votants et siège de nouveau avec le groupe des républicains socialistes.
Aux élections de 1928, le suffrage uninominal étant rétabli, il bat Bertrand de Mun au second tour par 8.736 suffrages contre 8.580 pour 19.635 votants, il est inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste et dans la commission des régions libérées.
Aux élections de 1932, il bat Jacquy et siège dans le même groupe. Poste qu'il conserve jusqu'en 1936, où il est battu dès le premier tour par Pitoi qui est élu au second tour.
Il s'occupe alors d'organisations viticoles, notamment le Syndicat général des vignerons de la Champagne (cofondateur), dont il est président entre 1938 et 1941.
Franc-maçon, il est démis d'office de ses mandats, en 1941, alors qu'il demeure 88, rue du Faubourg-Poissonnière à Paris, en application de la loi sur les sociétés secrètes[1],[2].
Mort
Il meurt en déportation en 1944 au camp de Buchenwald.