Le village se trouve au fond de la vallée de la Blaise, tandis que le territoire communal s'étend de part et d'autre sur les plateaux environnants. Les versants est et ouest sont fortement boisés.
La commune est irriguée par la Blaise, affluent de l'Eure qu'elle rejoint quelques kilomètres plus au nord, immédiatement en aval de Dreux.
Dans la traversée de la commune, cette petite rivière coule selon une orientation sud-nord, le plus souvent au pied du versant est de la vallée.
Diverses dérivations, qui alimentaient autrefois des moulins, s'en détachent, notamment le « ruisseau du Trou à l'Âne » qui rejoint le cours principal dans le territoire de Vernouillet.
Garnay a bénéficié de 1974 à 2003 d'une station hydrologique sur la Blaise : le débit moyen annuel ou module, observé durant une période de 30 ans (de 1974 à 2003), est de 1,96 m3/s, soit 1 960 litres par seconde. La hauteur maximale instantanée, relevée à Garnay le , est de 2,55 m[1].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la route départementale 928 qui relie Dreux à Châteauneuf-en-Thymerais et rejoint ensuite la nationale 23 en direction du Mans. Cette route suit le bord du plateau dans la partie est de la commune. Une route vicinale relie le centre du village à Vernouillet en suivant le fond de la vallée.
La commune est traversée par un sentier de grande randonnée, le GR 351, qui suit en partie les berges de la Blaise. Ce sentier relie Senonches à Dreux par cette vallée[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 590 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 571,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Garnay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,6 %), forêts (24,7 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment la Blaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2018[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[17]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 403 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 359 sont en aléa moyen ou fort, soit 89 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous la forme Ganniacum vers 1120[21].
Histoire
Des vestiges de l'époque romaine ont été retrouvés dans la commune.
Dans les années 1970, un lotissement d'une centaine de pavillons a été construit près du centre du village.
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 973 habitants[Note 1], en évolution de +11,45 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,2 % la même année, alors qu'il est de 26,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 412 hommes pour 486 femmes, soit un taux de 54,12 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,12 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,2
8,3
75-89 ans
7,8
27,9
60-74 ans
25,3
18,9
45-59 ans
18,4
17,3
30-44 ans
17,1
11,1
15-29 ans
11,4
16,4
0-14 ans
18,8
Pyramide des âges du département d'Eure-et-Loir en 2021 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
7,1
75-89 ans
9,5
17,3
60-74 ans
18
20,6
45-59 ans
20
18,2
30-44 ans
18,2
16,2
15-29 ans
14,4
19,8
0-14 ans
18,1
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Économie
Agriculture ;
Silo de Garnay, desservi par un embranchement privé de la ligne de Chartres à Dreux. Précédemment géré par la Coopérative agricole de la région drouaise (CARD), il est en 2015 la propriété du groupe Interface Céréales, issu de la CARD, devenu en 2018 Natup après sa fusion avec Cap Seine[28] ;
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )