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	Prelles
	; La gare de Prelles vers 1900.
Localisation
Pays	France
Commune	Saint-Martin-de-Queyrières
Lieu-dit	Prelles
Adresse	49, Les Isclarts; 05120 Saint-Martin-de-Queyrières
Coordonnées géographiques	44° 51′ 26″ nord, 6° 35′ 16″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire	SNCF
Exploitant	Fermée
Caractéristiques
Ligne(s)	Veynes à Briançon
Voies	1
Quais	2 (inutilisés)
Altitude	1152 m
Historique
Mise en service	15 septembre 1884
Fermeture	au XXe siècle
Architecte	PLM
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La gare de Prelles est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Veynes à Briançon, située sur le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières, près du hameau de Prelles, dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle est mise en service en 1884 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) et fermée au cours de la deuxième moitié du XX^e siècle par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire

Établie à 1 152 mètres d'altitude, la gare de Prelles est située au point kilométrique 343,602 de la ligne de Veynes à Briançon (voie unique), entre les gares de L'Argentières-les-Écrins (ouverte) et de Briançon (ouverte)^[1].

Histoire

Gare PLM

La station de Prelles est mise en service le 15 septembre 1884 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre au service la section de Mont-Dauphin à Briançon^[2]^,^[3]. Elle dispose d'un bâtiment à deux ouvertures et un étage sous une couverture à deux pans^[4].

En 1911, la gare de Prelles, est située sur la « ligne de Livron à Briançon »^[5]. C'est une gare ouverte aux services complets de la grande et petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc^[6].

Le livret Chaix, de 1915, pour la ligne de Livron à Briançon indique qu'il y a quotidiennement deux trains de voyageurs, dans chaque sens, sur la relation Veynes - Briançon. Ces omnibus qui s'arrêtent à toutes les gares, et notamment à Prelles, mettent un peu moins de sept heures pour effectuer la totalité du parcours^[7].

Gare SNCF

En 1961, la gare de Prelles figure sur le carnet de profil SNCF de la région méditerranée, c'est une gare de la ligne de Veynes à Briançon^[8].

Elle est fermée après 1961 et avant 2011, par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Patrimoine ferroviaire

L'ancien bâtiment voyageurs, fermé et désaffecté du service ferroviaire est utilisé par une entreprise commerciale. La gare a conservé ses deux quais et l'abri du deuxième quai, elle est traversée par la ligne à voie unique.

Notes et références

↑ Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, 2011, 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [915/2] Embrun - Briançon », p. 195.
↑ « Partie non officielle : Paris, 15 septembre 1884 », Journal officiel de la République française, n^o 255,‎ 16 septembre 1884, p. 4352 (lire en ligne, consulté le 22 septembre 2016)
↑ « France : lignes d'intérêt général (tableau ouvertures) », Journal officiel de la République française, n^o 230,‎ 25 août 1885, p. 1751 (lire en ligne, consulté le 22 septembre 2016).
↑ « File:GarePrellesPLM1900.jpg », sur Commons, 1900 (consulté le 22 septembre 2016).
↑ PLM (Nomenclature gares, station et haltes), 1911, p. 166.
↑ PLM (Nomenclature gares, station et haltes), 1911, p. 36.
↑ « 73 Livron à Briançon », Chemins de fer de Paris à Lyon & à la Méditerranée et lignes diverses en correspondance, Paris, Chaix,‎ 1915, p. 58 (lire en ligne, consulté le 22 septembre 2016).
↑ Carnet de profils et schémas : Région Méditerranée, SNCF, 1961 (lire en ligne), « Ligne n°915 Veynes à Briançon : section d'Embrun à Briançon », p. 21.

Voir aussi

Bibliographie

Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, 1911, 173 p. (lire en ligne).