La gare de Godarville est mise en service en 1866[2] par l'administration des chemins de fer de l'État belge sur la ligne de Braine-le-Comte à Luttre et Charleroi, inaugurée en 1842-43. Le bâtiment des recettes date du début des années 1880, il s'agit d'une des premières gares de plan type 1881[3]. Ce grand bâtiment muni d'une aile de sept travées remplace peut-être un bâtiment plus petit ou un bâtiment provisoire.
Après la fermeture des guichets, le bâtiment des recettes a échappé à la démolition et a été transformé en logements. Les fenêtres côté voies ont été obstruées tandis que l'aile de service à toit plat a été transformée en profondeur[4].
L'abri de quai en briques et en fer forgé[4] a quant à lui été démoli dans les années 2010.
Service des voyageurs
Accueil
C'est un point d'arrêt non gardé (PANG) à accès libre, elle dispose d'un automate pour l'achat de titres de transport[5]. Le passage d'un quai à l'autre et la traversée des voies s'effectuent par le passage à niveau routier.
Desserte
Godarville est desservie par des trains Suburbains (S62) de la SNCB qui effectuent des missions sur la ligne commerciale 117 (voir brochure de la ligne 117[6]).
En semaine, la desserte comprend des trains de la ligne S62 du RER de Charleroi reliant Luttre à Charleroi-Central via La Louvière (toutes les heures), ainsi que deux trains S62 supplémentaires aux heures de pointe : un reliant Luttre à La Louvière-Sud le matin et un de Luttre à Manage l’après-midi.
Les week-ends et jours fériés, des trains L de Charleroi-Central à La-Louvière-Centre via Luttre, repartant ensuite vers Charleroi-Central via la ligne 112, desservent Godarville toutes les deux heures.
Intermodalité
Un parc pour les vélos est des places de parking pour les véhicules sont aménagés à proximité[5].