En 1876, on termine l'installation d'un réservoir de 1 500 mètres cubes réalisé conformément au projet approuvé le [4].
En 1911, la gare, nommée « Bonny », figure dans la « Nomenclature des gares stations et haltes du PLM »[5]. C'est une gare de passage de la ligne de Moret-les-Sablons à Nîmes, située entre la gare de Châtillon-sur-Loire et la Gare de Neuvy-sur-Loire[6]. Elle est ouverte au service complet de la grande vitesse et à celui de la petite vitesse[7].
En 1929, le conseil municipal décide d'installer l'éclairage électrique et une fermeture de l'abri voyageurs. Pour réaliser ce projet la compagnie demande une subvention de 12 200 fr, la commune demande donc l'autorisation d'emprunter cette somme et de la rembourser par le biais de surtaxes locales temporaires. Du fait des avis favorables des services elle obtient l'autorisation par un décrêt du [8].
La gare dans les années 1900-1910
Gare SNCF (1938-1995)
Lors de la préparation de l'électrification de la ligne, au début des années 1980, les communications entre les voies principales sont supprimées et le faisceau des voies de services n'est pas modifié car il est prévu de le gérer avec un locotracteur[9]. En 1985, c'est une gare ouverte aux services des voyageurs et des marchandises ; son trafic annuel de voyageurs est de 5 536 billets et de 241 abonnements et son trafic de marchandises représente un total de 119 tonnes à la réception et de 215 tonnes à l'expédition[10].
Fermé en 1995, le bâtiment voyageurs d'origine, qui a été utilisé pendant plusieurs années par le centre des Restos du cœur de Châtillon-sur-Loire[12], est toujours présent sur le site.
Le bâtiment voyageurs en 2022
Notes et références
Notes
Références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
↑François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN2-950-94212-1, BNF37658881), « 5.26 Montargis-Nevers 21 septembre 1861 », p. 136.
↑Conseil général, « Travaux : Ligne de Moret à Lyon par Nevers », Rapports et délibérations / Conseil général du Loiret, , p. 268 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le Président de la République française, sur le rapport... », Journal officiel de la République française, , p. 9205-9206 (lire en ligne, consulté le ).
↑Arc Essor, Pays du Giennois Étude sur les services à la population : Rapport Intermédiaire : Diagnostic des services Phases 1 / 2 et 3 janvier 2006, Région Centre, , 51 p. (lire en ligne [PDF]), p. 28.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne)..
Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN2-86849-046-8)..
André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN2-905447-05-2)..
Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27, (lire en ligne).