En 1925, un vœu du conseil municipal de Billy pour obtenir une station est accepté par la compagnie qui présente un projet approuvé par les autorités. Il reste à obtenir un décret approuvant la mise en place de surtaxes locales temporaires afin de pouvoir rembourser l'emprunt nécessaire au versement de la subvention à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), couvrant les frais de création de l'établissement[2]. La station est mise en service le . Elle est ouverte « au service des voyageurs, bagages, chiens et articles de messagerie, y compris les denrées, finances et valeurs, dont le poids n'excède pas 100 kilogr. par colis, les expéditeurs et destinataires étant tenus d'aider à la manutention ». Des surtaxes locales sont appliquées[3].
En 1932, le conseil général émet un vœu pour l'électrification de plusieurs gares, notamment pour la halte de Billy[4].
Halte de la SNCF (1938-?)
En 1985, c'est une ancienne halte devenue un point d'arrêt non géré (PANG) ouvert au service des voyageurs et fermé à celui des marchandises[5].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs, désaffecté du service ferroviaire, est devenu une propriété privée[6].
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [750/3] Moulins - Roanne », p. 96.
↑Conseil général, « Travaux publics », Rapports et délibérations / Conseil général de l'Allier, , p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Paris à Lyon et à la Méditerranée », Journal officiel de la république française, , p. 232 (lire en ligne, consulté le ).
↑Conseil général, « Vœu : que les gares de Créchy, Saint-Garand-le-Puy, la halte de Billy et la gare de Rongères soient éclairées à l'électricité », Rapports et délibérations / Conseil général de l'Allier, , p. 304 (lire en ligne, consulté le ).