Des fossiles ont été trouvés au début des années 1970 dans le désert de Gobi en Mongolie. La seule espèce connue est Gallimimus bullatus. Une autre espèce du Sud-Est de la Mongolie, appelée de façon informelle « Gallimimus mongoliensis » n'a jamais été clairement référencée. Une étude en 2006, liée à une réanalyse complète du squelette, a conclu qu'il pourrait s'agir d'un nouveau genre d'Ornithomimidae[2].
Description
Taille
Avec une longueur totale pouvant atteindre de 4 à 6 mètres selon les auteurs[3],[4], c'était l'un des plus grands ornithomimosauriens derrière l'immense Deinocheirus et d'une taille proche de celle de Beishanlong[5]. Gallimimus est connu d'après de nombreux spécimens, du jeune (50 cm de hauteur de hanches) à l'adulte (2 mètres).
Morphologie
Gallimimus ressemblait à un oiseau avec une petite tête, de grands yeux, un long cou, des membres antérieurs courts, de longs membres postérieurs et une longue queue. Une spécificité de Gallimimus est une « main » courte par rapport à la longueur de l'humérus comparée aux autres ornithomimidés. La queue servait de balancier. Les yeux étaient placés de chaque côté du crâne ce qui signifie qu'il n'avait pas de vision binoculaire.
Comme la plupart des oiseaux actuels, il avait les os creux. Gallimimus avait de longs membres, de longs tibias et métatarses, et des orteils courts ce qui suggère une bonne capacité de course sans toutefois pouvoir déterminer quelle était sa vitesse de pointe exacte.
Comparaison de taille entre Gallimimus et un humain.
Un bec fossilisé avec des crêtes est présent sur l'un des crânes retrouvé et cela a été comparé à un système de filtrage pour se nourrir comme chez les canards. Cependant une crête similaire peut être trouvée sur une tortue marine herbivore alors que Gallimimus vivait dans des environnements arides. Il semble plus probable que Gallimimus était omnivore ou herbivore et utilisait son bec pour saisir les plantes.
Le cladogramme, établi en 2014 par Yuong-Nam Lee, Rinchen Barsbold, Philip J. Currie, Yoshitsugu Kobayashi, Hang-Jae Lee, Pascal Godefroit, François O. Escuillié et Tsogtbaatar Chinzorig, évalue les principaux genres (les mieux documentés) d'ornithomimosauriens[7]. Il montre la position de Gallimimus au sein de la famille des ornithomimidés :
↑(en) H. Osmólska, E. Roniewicz et Rinchen Barsbold, « A new dinosaur, Gallimimus bullatus n. gen., n. sp. (Ornithomimidae) from the Upper Cretaceous of Mongolia », Palaeontologia Polonica, vol. 27, , p. 103-143
↑(en) Y. Kobayashi et R. Barsbold, « Ornithomimids from the Nemegt Formation of Mongolia », Journal of the Paleontological Society of Korea, vol. 22, n. 1, 2006, p. 195–207 (lire en ligne)
↑(en) Holtz, Thomas R. Jr. (2011) Dinosaurs: The Most Complete, Up-to-Date Encyclopedia for Dinosaur Lovers of All Ages, Winter 2010 Appendix.
↑(en) Peter J. Makovicky, Daqing Li, Ke-Qin Gao, Matthew Lewin, Gregory M. Erickson et Mark A. Norell, « A giant ornithomimosaur from the Early Cretaceous of China », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 277, no 1679, , p. 191–198 (DOI10.1098/rspb.2009.0236)
↑(en) G.S. Paul, 2010, The Princeton Field Guide to Dinosaurs, Princeton University Press p. 112
↑(en) Yuong-Nam Lee, Rinchen Barsbold, Philip J. Currie, Yoshitsugu Kobayashi, Hang-Jae Lee, Pascal Godefroit, François O. Escuillié et Tsogtbaatar Chinzorig, « Resolving the long-standing enigmas of a giant ornithomimosaur Deinocheirus mirificus », Nature, vol. 515, no 7526, , p. 257–260 (PMID25337880, DOI10.1038/nature13874, Bibcode2014Natur.515..257L)