Comme la galerie de la Reine, la galerie du Roi est une vaste nef au sol en pierre bleue, large de 8,30 mètres et longue de 213 mètres, recouverte d'une verrière à structure métallique continue située à 18 mètres de hauteur[1].
C'est dans la Galerie du Roi, au numéro 7, que prospérait à la Belle Époque le journal La Chronique. C'est dans une salle de ce journal, au premier étage, qu'a eu lieu le , soit quelques semaines seulement après celles de Paris, la première séance publique du cinématographe Lumière. On a pu y voir notamment L'Arroseur arrosé, Le Repas de bébé et L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat[2]. Une plaque commémorative rappelle l'événement.
Le violoniste Édouard Deru installe au no 13 de la galerie le une maison d'édition, avec un magasin d'instruments de musique et de location de pianos[3].
Un Musée des lettres et manuscrits a été ouvert en 2011 par la société Aristophil au numéro 1 de la galerie, à l'angle de la rue des Bouchers ; il a fermé le à la suite de la mise en examen de son fondateur et de la liquidation judiciaire de la société[4].
À l'instar des deux autres galeries, la galerie du Roi a été proposée en 2008 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel[1].
↑Georges Onclincx, « Les débuts du cinématographe des frères Lumière à Bruxelles d'après les journaux du temps (novembre 1895-février 1897) », Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. 2, no 3, , p. 219-225 (lire en ligne).