Il est légatquaestoricum et légat en Syrie en 51, questeur d'Achaïe sous Néron, probablement de 54 à 56, tribun de la plèbe en 56. Philosophestoïque pro-républicain, il est contraint à l'exil par Néron en 66. Il revient à Rome après la destitution de ce dernier et son suicide en juin 68. « Quand Galba a été mis à mort par les soldats révoltés, Helvidius Priscus obtient d'Othon la permission de faire ensevelir honorablement le corps du vieil empereur à qui il devait son rappel à Rome[1]. » Sous Vitellius en 69 il est préteur (praetor designatus)[1]. Mais il intervient fort librement face à l'empereurVespasien à qui il ne donne jamais aucun de ses titres[2]. Au retour de la province de Syrie en 70, « Helvidius fut le seul à saluer de son simple cognonem d'homme privé en l'appelant Vespasien[3]. » Il ordonne donc d'abord son exil, puis son exécution[4], qui a dû avoir probablement lieu en 73[5].
Bibliographie
Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN1-900934-02-7)
↑« Helvidius Priscus était le seul qui ne l'eût salué que de son nom de Vespasien, à son retour de Syrie; dans les actes de sa préture, il avait aussi négligé de lui rendre hommage et de prononcer son nom. Vespasien ne se fâcha que lorsque Helvidius, dans les plus insolentes invectives, l'eût presque abaissé au dernier rang des citoyens. Il l'exila d'abord, et ordonna même ensuite qu'on le mît à mort. Mais, voulant le sauver à tout prix, il envoya un contre-ordre, et il lui aurait sauvé la vie, si on ne lui eût pas dit faussement qu'il n'était plus temps. Au reste, loin de se réjouir jamais de la mort de personne, il pleurait et gémissait quand il prononçait les plus justes supplices. » cf. Suétone, Vie de Vespasien, XV.