Il est ordonné prêtre le 8 juillet 1900, pour le diocèse de Saint-Flour. C'est en Suisse, à l'université de Fribourg, qu'il obtient le doctorat en philosophie[3]. Comme ses frères, en particulier Jean, le géographe, et Joseph, l'avocat, il est engagé dans les mouvements du catholicisme social et proche du Sillon de Marc Sangnier.
En 1906, il est nommé professeur de théologie au Grand Séminaire de Dijon ; il y reste jusqu'en 1932.
Il est nommé évêque de Montpellier (et des sièges réunis de Lodève, Béziers, Agde et Saint-Pons-de-Thomières) le 20 mai 1932, en remplacement de René-Pierre Mignen transféré à Rennes, et sacré le 20 août 1932 par Pierre Petit de Julleville, alors évêque de Dijon.
Comme son prédécesseur, il doit faire face aux conflits qui ont suivi la condamnation de l'Action française par le pape. Surtout en 1933 et 1934, il s'oppose à L'Éclair, journal régional des catholiques, et à la confrérie des Pénitents blancs qui restent proches de l'Action française ; l'affaire jette le trouble dans une quarantaine de paroisses et dans les œuvres catholiques jusqu'à la levée des sanctions en 1939[4].
Œuvres
Christianisme et catholicisme, Paris, Beauchesne, 1924, 460 p.
La foi et sa justification rationnelle, Paris, Bloud et Gay, 1947.
Notes et références
↑Pierre Chassang, Le Grand Séminaire de Saint-Flour, 1994, p. 114.
↑Arnaud Hurel, L'abbé Henri Breuil. Un préhistorien dans le siècle, Paris, CNRS Éditions, 2011.
↑Il faut noter qu'à cette époque son frère Jean était chargé d'enseignement dans cette même université de Fribourg.
Son Excellence Monseigneur Gabriel Brunhes, évêque de Montpellier, 1932-1949. Hommage de S. E. le cardinal Saliège. Présentation synthétique des lettres pastorales de Carême et extraits de quelques communiqués par Mgr G. Brunhes. Lettre de S. E. Mgr Duperray. Discours de S. E. Mgr de Llobet. Allocution de M. le chanoine Mouroux. Testament spirituel de Mgr G. Brunhes. Lettre-préface de Mgr Jean Duperray, Montpellier, impr. Charité, 1949, 52 p., portrait.