Après avoir été professeur de lettres classiques au lycée de Saint-Quentin, secrétaire des Affaires étrangères, secrétaire général du Fonds d'intervention culturel[8] puis conseiller des ministres de la Culture Jacques Duhamel puis Michel Guy (dont il sera le directeur de cabinet) il fait carrière dans la diplomatie[7],[9]. Il sera nommé ministre plénipotentiaire en 1990[7].
Membre de l'Union pour la démocratie française, il préside sa fédération de Charente de 1977 à 1981[7]. Dans le même temps, divorcé, il se remarie avec Valérie-Anne Giscard d'Estaing[7], rencontrée au cabinet du ministre de la Culture[10]. En , candidat sous les couleurs de l'UDF, il est battu aux élections dans le canton de Segonzac[11]. En 1981, sa candidature aux législatives est invalidée à cause de l'« enregistrement tardif » de son suppléant, Christian du Manoir[12]. Pro-européen, il a également fondé la Fondation internationale pour une histoire de la civilisation européenne — dite Fondation de la civilisation européenne — en 1994, qu'il préside depuis[7].
Après avoir animé pendant deux ans un journal intitulé La Charente[7], il crée en 2013 une Confrérie du cognac[13].
Ouvrages
Dir., Le Fait culturel, Paris, Fayard, , 447 p. (ISBN2-213-00788-8).
« François-Marie Arouet » (pseud.) (préf. Jean-Claude Simoën), Le 14 juillet 1989, Paris, Le Pré-aux-Clercs, , 221 p. (ISBN2-7144-1556-3).
Les Premiers Feux du plaisir : roman, Paris, Albin Michel, , X + 328 (ISBN2-226-03915-5).
Les Nouveaux Conquérants : la France réconciliée, Paris, Plon, , 189 p. (ISBN2-259-02060-7).
L'Europe, cette inconnue, Étrépilly, Presses du village, , 255 p. (ISBN978-2-914700-37-5).
Mazarin : l'étranger qui a fait la France, Paris, Perrin, , 376 p. (ISBN978-2-262-04148-9).
↑Daniel Manach et Michel Sementéry (préf. Guy Coutant de Saisseval), La Descendance de Charles X, roi de France, Paris, Christian, , 389 p. (ISBN2-86496-068-0), p. 216.