Onze années plus tard, en 2003, il intègre le centre de formation du Montpellier HR. La saison suivante, il fête sa première sélection en équipe de France des moins de 19 ans ainsi que sa première apparition avec l'équipe première du MHR.
L'année 2006 sera mémorable pour Fulgence, remportant un titre de champion du monde avec l'équipe de France des moins de 21 ans ainsi qu'en faisant une dizaine d'apparitions avec l'équipe première. La saison 2006-2007 fut tout aussi mémorable : il joue la totalité de la saison avec l'équipe fanion du MHR, il est nommé capitaine de l'équipe de France des moins de 21 ans, et le devient le premier joueur formé à Montpellier sélectionné en équipe de France lors de la tournée d'été en Nouvelle-Zélande pour affronter les All Blacks (entré en cours de jeu à la 55e minute). Il avait remplacé dans le groupe Matthieu Lièvremont, initialement appelé mais forfait.
La saison 2010-2011 sera celle de la consécration pour Fulgence, menant son équipe en finale du Top 14 face au Stade toulousain (défaite 15 à 10), surnommé « Capitaine courage » car jouant la finale avec une fracture à la main droite[2], ainsi qu'en participant à la Coupe du monde 2011 en Nouvelle-Zélande dont il ne joue que deux matchs, dont la demi-finale. Il est ainsi vice-champion du Monde. Son retour ainsi que celle des autres mondialistes est très attendu par le MHR qui peine en début de saison 2011-2012, mais il est blessé aux côtes trois semaines après. Blessure que déplore Fabien Galthié, son entraineur au MHR, en reconnaissant son rôle capital dans la marche de l'équipe : « On ne peut pas se passer de Fufu. Son absence est très préjudiciable. Je ne sais pas comment on va faire pour minimiser la casse. Sans lui, on sait très bien que Montpellier n'est plus la même équipe. Même si tout est plus facile quand on gagne, tout le monde est beau... On n'a pas beaucoup de joueurs de cette qualité. Fulgence est un joueur rare. Il y a des joueurs qui sont irremplaçables. Il en fait partie. C'est très clair. Il a tellement de talent. Il rayonne tellement au sein de notre équipe. Dès qu'il est absent, l'équipe perd beaucoup. C'est comme ça»[9].
En mai 2015, et peu utilisé par Philippe Saint-André (11 matchs en 4 ans à ce moment précis), il répond favorablement à une sollicitation de l'encadrement des Bleus du VII pour participer au championnat d’Europe qualificatif pour les Jeux olympiques de Rio[10].
Il retrouve l'équipe de France à l'occasion de la Coupe du monde 2015. Une nouvelle fois, il ne joue que deux matchs durant cette édition.
Après deux ans d'absence, il est rappelé par Guy Novès afin de préparer la tournée d'automne de 2017. Il finit par déclarer forfait, remplacé par Sekou Macalou[11].
Quatre ans plus tard, il remporte enfin le Top 14 lors de sa troisième finale disputée face au Castres olympique avec une victoire 29 à 10 pour l'ultime match de sa carrière car il a annoncé sa retraite à la fin de cet exercice[13],[14].