Le , certains officiers et militaires italiens du Regio Esercito rejoignent le Fronte militare clandestino fondé par le colonel de l'état-majorGiuseppe Cordero Lanza di Montezemolo qui reste actif jusqu'au mois de , quand il est capturé par les Allemands.
Sur ordre du général Caruso, le lieutenant-colonel des carabiniers Ugo Luca, en service auprès du Servizio informazioni militare, reste à Rome pendant l'occupation allemande afin d'assumer la fonction de responsable du Nucleo informativo del Fronte militare clandestino, en relation étroite avec le Comando carabinieri Italia Meridionale[1].
Le le Fronte militare clandestino saisit auprès de l'IPZS, piazza Verdi, une importante quantité de papier filigrané employé dans l'impression de cartes de rationnement devenues précieuses à la suite de la montée de la famine en ville due à l'ordre donné aux boulangers par les autorités de panifier un jour sur deux à cause du manque de farine. Avec le papier prélevé, plus de 500 000 fausses cartes sont imprimées.
Le le Fronte clandestino est décimé à cause de l'arrestation de nombreux membres par la Gestapo (16-) : le lieutenant colonel Luigi Cano, le major Alfio Brandimarte, le capitaine Fulvio Mosconi, chef de la banda Fulvi.
Gabrio Lombardi, Montezemolo e il Fronte militare clandestino di Roma, Edizioni del lavoro, Rome, 1947
Robert Katz, Roma città aperta: settembre 1943-giugno 1944, Il saggiatore, Milan, 2003
Alessandro Portelli, L'ordine è già stato eseguito: Roma, le Fosse Ardeatine, la memoria, Donzelli Editore, 1999, (ISBN88-7989-457-9)
A. Baldinotti, Il Fronte militare clandestino di Montezemolo, in Roma alla macchia. Personaggi e vicende della Resistenza, Avagliano Editore, Naples, 1996
Sabrina Sgueglia della Marra, Montezemolo e il fronte militare clandestino, 2009, Ufficio storico dello S. M. dell’Esercito