Fritz Witt

Fritz Witt
Fritz Witt
Le SS-Standartenführer[a] Fritz Witt, du régiment de grenadiers SS, avance protégé par des blindés semi-chenillés (Sdkfz-251), rue Sumskaya (Сумская ул.) à Kharkov en Ukraine, le .

Naissance
Hohenlimburg, province de Westphalie
Décès (à 36 ans)
Venoix, France
Mort au combat
Origine Allemand
Allégeance  Troisième Reich
Arme Waffen-SS
Grade SS-Brigadeführer[b] und Generalmajor der Waffen-SS
Années de service 1931 – 1944
Commandement 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne

Fritz Witt est un général SS allemand de la Seconde Guerre mondiale, né le à Hohenlimburg et mort le à Venoix en France.

Biographie

Max Wünsche (à gauche), Fritz Witt (centre) et Kurt Meyer (à droite) entre le 7 et le à proximité de Caen, en France.

Fritz Witt travaille d'abord comme vendeur dans l'industrie textile de 1925 jusqu'au milieu de l'année 1931. Il rejoint le NSDAP puis la SS le . Le , il est admis dans la SS Stabswache (garde de l'état major) à Berlin. Le , il reçoit sa première promotion au rang de SS-Obersturmführer[c].

Ensuite il obtient le commandement de la 2e compagnie du régiment Deutschland. Il est à la tête de sa compagnie pendant l'invasion de la Pologne et il se voit attribuer la croix de fer de 1re classe, le .

Le , on lui donne le commandement du 1er bataillon du régiment Deutschland et il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer le pour ses actions en France. Felix Steiner a recommandé cette récompense et a été secondé dans cette démarche par Paul Hausser. Hausser a commenté cette remise de décoration par cette citation « Witt est le prototype même du leader, ne reculant jamais devant un obstacle ».

Le , il prend le commandement du 3e bataillon. Tandis que la campagne des Balkans se prépare, Witt est transféré pour prendre le commandement du 1er bataillon le . Au matin du , le 1er bataillon, soutenu par l’artillerie et des canons de 88, force l'ouverture du passage de Klidi, qui amène directement au cœur de la Grèce. Les combats ont duré trois jours contre les Britanniques. Les pertes lors de ces combats ont été lourdes : 37 morts et 95 blessés. Parmi les morts se trouve Franz Witt, son plus jeune frère. Son bataillon a capturé plus de 520 prisonniers et des équipements en quantité. On attribue la croix de fer de première classe à 14 soldats et le SS-Obersturmführer[c] Gert Pleiss, commandant de la 1re compagnie, reçoit la croix de chevalier de la croix de fer pour la capture de la cote 997.

Cette campagne des Balkans vaut à Witt de recevoir la croix allemande en or le . Finalement le bataillon de Witt augmente ses effectifs et devient le SS-Infanterie-Regiment 1. Witt est promu au grade de SS-Obersturmbannführer[d] le et il est placé officiellement à la tête de ce régiment le . Il reçoit ensuite les feuilles de chêne pour sa croix de chevalier le , pour ses actions au cours de la campagne de Grèce, de l’attaque sur Rostov, de la troisième bataille de Kharkov et des combats à Merefa[1].

Il est promu SS-Oberführer[e] le et au dernier jour du mois, il prend le commandement de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend. Le , il est promu au rang de SS-Brigadeführer[b]. Mais, au matin du en pleine bataille de Normandie, tandis qu’il se trouve à son P.C. de Venoix, près de Caen, il est atteint par les tirs d' un navire de la Royal Navy : il meurt à 36 ans.

Fritz Witt est enterré à Tillières-sur-Avre puis au cimetière communal. Sa dépouille est ensuite transférée au cimetière militaire allemand de Champigny-Saint-André.

Notes et références

Notes

  1. Équivalent en France à colonel, exerçant ici ses fonctions dans la Waffen-SS.
  2. a et b Équivalent en France à général de brigade, exerçant ici ses fonctions dans la Waffen-SS.
  3. a et b Équivalent en France à lieutenant.
  4. Équivalent en France à lieutenant-colonel, exerçant ici ses fonctions dans la Waffen-SS.
  5. Grade qui n'a pas d’équivalent en France, qui serait intermédiaire entre celui de colonel et celui de général de brigade.

Références

  1. Carius, « La Bataille de Kharkov (20 février – 18 mars 1943) », sur forumpro.fr, Le Forum du Front de l'Est, (consulté le ).

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