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Sa mère, l'actrice Sophie Charlotte Bierreichel, se sépare de son mari peu après sa naissance, et part en tournée en Pologne et en Russie. Elle épouse ensuite l'acteur Konrad Ernst Ackermann et, à la tête de leur compagnie, ils circulent dans les villes allemandes avant de se fixer à Hambourg. Le jeune Schröder montre un talent précoce pour la scène, mais sa mésentente avec son beau-père le pousse à quitter le domicile familial pour apprendre le métier de cordonnier.
Il revient vers ses parents en 1759 et devient lui-même acteur. En 1764, il apparaît sur la scène de la troupe Ackermann à Hambourg, jouant d'abord des rôles comiques, puis des rôles tragiques dans lesquels il deviendra célèbre.
À la mort d'Ackermann en 1771, Schröder et sa mère reprennent la direction du théâtre de Hambourg. Il commence à écrire des pièces, largement adaptées de pièces anglaises. En 1780 il quitte Hambourg, et après une tournée avec sa femme Anna Christina Hart, il accepte un engagement au théâtre de la Cour à Vienne. En 1785, il reprend les rênes du théâtre de Hambourg, qu'il dirige avec une grande habileté, avant de se retirer en 1798. Le théâtre de Hambourg dépérissant, le maître est de nouveau rappelé pour un an en 1811. Il meurt en 1816.
Georg Fischer, « Friedrich Ludwig Schröder: Portrait d'un Franc-Maçon », Masonica, Lausanne, no 37, , p. 69-76.
Ludwig Brunier(de), Friedrich Ludwig Schröder: ein Künstler- und Lebensbild, Leipzig, 1864
Friedrich Ludwig Schmidt(de), Die letzten Lebenstage Schröders : Dramaturgische Aphorismen, vol. Bd. 2, Hambourg, Hoffmann und Campe, , p. 168 ff. (Scanseite 178)
Basilius von Ramdohr(de), Schroedersche Schauspielergesellschaft und Schroeder selbst. Dans: Studien zur Kenntniss der schönen Natur, der schönen Künste, der Sitten und der Staatsverfassung auf einer Reise nach Dännemark; Vol. 1., Helwingschen Hofbuchhandlung, Hanovre, 1792, p. 5