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Le lieutenant Hoßbach s’engage après la guerre dans les corps francs et combat les communistes en Thuringe en 1919. Il reste ensuite dans l’armée, la Reichswehr de l’après-Guillaume II, et travaille en 1927 au ministère de la Guerre. En , il est Major (équivalent à commandant), d’ à , aide de camp du chancelier d’Allemagne, Adolf Hitler. Il est élevé au grade de colonel en . En , il est commandant du 82e régiment d’infanterie, son régiment d’origine.
C’est à cette époque qu’est utilisée une note du lieutenant-colonel Hoßbach, dite protocole Hossbach, d’après le compte-rendu d’une réunion du à la chancellerie à Berlin, au cours de laquelle Hitler avait débattu de la question de l’« espace vital allemand ». Ceci eut pour conséquence, faisant suite à l’affaire Blomberg-Fritsch, d’écarter Konstantin von Neurath des Affaires étrangères, et de remanier le ministère de la Guerre en appelant le général Keitel, en tant que chef du haut commandement des forces armées (en allemand : Oberkommando der Wehrmacht). Cette note sera utilisée comme pièce d’accusation au procès de Nuremberg. Le jeune officier avait auparavant prévenu Fritsch des accusations portées contre lui qui avait en retour certifié de son innocence. Hoßbach est démis de ses fonctions deux jours plus tard par Hitler.
Seconde Guerre mondiale
Le , Hossbach est affecté à l’état-major du XXXe corps d’armée et, après le déclenchement de la guerre, il est affecté à la IIe armée, ce à partir du . Le , il commande un régiment d’infanterie et participe à la campagne de France. Il reçoit la croix de fer de 2e et de 1re classe, puis la croix de chevalier de la croix de fer en . Il est sur le front soviétique à partir du . Il combat en Biélorussie et à Smolensk et commande ses troupes en direction de Moscou.
Il commande la 4e armée à partir du et il est chargé personnellement par Hitler de la menée de la guerre en province de Prusse-Orientale. Les bombardements anglais détruisent Königsberg fin et les Soviétiques atteignent la province, le . La 4e armée est prise dans le terrible encerclement d’Heiligenbeil, et Hoßbach est en désaccord avec les ordres du haut-commandement, aussi est-il mis dans la Führerreserve le . Son combat dans la campagne de Prusse-Orientale contre l’Armée rouge ne dure que deux semaines.
Le général Hoßbach est soigné à Göttingen pour une maladie sans gravité, lorsque les Américains approchent de la ville à la fin de la guerre. Il aurait pu être interrogé par les hommes de la Gestapo, car il n’avait pas été assez partisan du régime national-socialiste pendant sa carrière. Ceux-ci arrivent en effet chez lui juste avant la libération de la ville et le général Hoßbach parvient à s’échapper pour se rendre aux Américains. Il est emprisonné par eux jusqu’en 1947.
Croix de chevalier le en tant que Oberst et commandant du Infanterie-Regiment 82
298e feuilles de chêne le en tant que Generalleutnant et commandant du LVI.Panzerkorps
Notes et références
Notes
↑La croix de chevalier de la croix de fer et son grade supérieur, les feuilles de chêne, ont été attribués en reconnaissance d'un acte d'une extrême bravoure ou d'un succès important de commandement, dans le cadre militaire.
(de) Florian Berger (2000), Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges. Selbstverlag Florian Berger. (ISBN3-9501307-0-5).
(de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN3-7909-0284-5).
(de) Schaulen, Fritjof (2003). Eichenlaubträger 1940 - 1945 Zeitgeschichte in Farbe I Abraham - Huppertz. Selent, Allemagne: Pour le Mérite. (ISBN3-932381-20-3).
(de) Die Wehrmachtberichte 1939–1945 Band 3, 1. Januar 1944 bis 9. Mai 1945. München: Deutscher Taschenbuch Verlag GmbH & Co. KG, 1985. (ISBN3-423-05944-3).
Liens externes
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