Il est destitué le pour ses opinions, mais il est renvoyé le à l'armée d'Italie avec rang de chef de brigade. Chef de corps du 10e régiment des chasseurs à cheval le , il réussit à maintenir parmi ses soldats une discipline qui les empêche de suivre le mouvement insurrectionnel du reste de l'armée, ce qui lui vaut les éloges du Directoire.
Le il passe au 25e chasseurs à la conquête du royaume de Naples. Il prend à l'ennemi dix pièces de canon et se distingue à la journée de la Trebia. Breveté dans le grade de chef de brigade le , il est promu général de brigade provisoire sur le champ de bataille, par le général Macdonald, chargé de l'arrière-garde pendant la retraite de Toscane.
Mécontent de quelques injustices commises à son égard, il donne ensuite sa démission et se retire dans ses foyers.
Les Bourbons, à leur rentrée, l'attachèrent à leur service. Après le , il est appelé chez le roi et en reçoit une mission pour l'étranger dont le but est demeuré un mystère. Il ne rentre en France qu'après la bataille de Waterloo. Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est créé baron le .
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 539-540