François Borel est né le à Neuchâtel. Il est originaire de sa ville natale et de Couvet[1]. Il est le fils du divisionnaire Denis Borel et le petit-fils du commandant de corps Jules Borel[2].
Il passe son enfance à Berne, puis étudie les mathématiques à l'Université de Neuchâtel où il obtient également un doctorat en sciences. En 1979, il est enseignant à l'École supérieure de commerce de Neuchâtel, mais en est renvoyé à la suite de sa candidature au Conseil national[2]. Il enseigne ensuite les mathématiques dans un lycée de Neuchâtel[3].
En 1979, il est candidat au Conseil national. Il n'est pas élu, mais entre au parlement en cours de législature, en 1981, à la suite de la démission de son collègue de parti René Felber[2]. Il siège dans plusieurs commissions. En 1991, il lance une initiative parlementaire qui conduit à un article constitutionnel sur le commerce des armes accepté par le peuple en 1993[4]. En 1995, il est candidat à la présidence du groupe socialiste des Chambres fédérales, mais la conseillère nationale schaffhousoiseUrsula Hafner lui est préférée[5]. En 1996 et 1997, il préside la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[6]. Il se représente aux élections fédérales de 1999, mais n'est pas réélu et quitte donc le Conseil national le 5 décembre 1999.
↑ abcd et eJean-Luc Vautravers, « La tenacité du coureur de fonds : Ces personnalités qui font Neuchâtel (V): François Borel », L'Express, , p. 13 (lire en ligne)
↑ a et bChristian Georges et Stéphane Sieber, « François Borel, jeune quinquagénaire », L'Impartial, , p. 3 (lire en ligne)
↑« François Borel: sur tous les fronts », L'Impartial, , p. 32 (lire en ligne)
↑François Nussbaum, « François Borel battu », L'Impartial, , p. 4 (lire en ligne)
↑F. N., « François Borel arbitre le débat », L'Impartial, , p. 4 (lire en ligne)