Il est maire de Meyrin de 1888 à 1902, puis conseiller d'État jusqu'en 1909, à la tête du département de l'intérieur, des cultes et de l'agriculture. Il est également brièvement conseiller national, de à .
Biographie
Origines et famille
François Besson naît le à Meyrin. Il est originaire de Genève[1]. Son père, Claude Aimé Besson, est agriculteur ; sa mère est née Josephte Blandin[1].
Il épouse en premières noces Marie-Louise Caillat, fille de l'agriculteur[1] et ancien maire de Meyrin Alphonse Caillat. Ils ont deux enfants[2]. Il épouse en secondes noces Marie Léontine Monard[1].
Études et parcours professionnel
Après ses études au Collège ecclésiastique à Ferney-Voltaire, en France voisine, il devient enseignant à l'institut privé Tudichum à Genève, dans le quartier de la Châtelaine, puis agriculteur[1] sur le domaine familial de Meyrin[3].
Au gouvernement genevois, il s'attelle à la reconstitution du vignoble, il met en place l'assurance du bétail et lance des travaux de drainage. De confession catholique[1], il soutient la loi constitutionnelle de 1907 supprimant le budget des cultes et revenant de fait à instaurer la séparation entre l'Église et l'État[1],[8],[9].
↑Véronique Mettral et Patrick Fleury, « Tout un patrimoine liquidé », Le Temps, (lire en ligne)
↑Bernard Lescaze, « La Séparation de l'Église et de l'État à Genève en 1907 », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-2015), vol. 151, , p. 719–732 (ISSN0037-9050, lire en ligne, consulté le )