François-Régis est le treizième des quinze enfants du marchand de toiles Césaire Clet et de Claire (ou Claudine) Bourquy (ou Bourquis), de la famille maternelle d'Henri Beyle (Stendhal). Une de ses sœurs devient carmélite, et un de ses frères devient chartreux. Il commence ses études au collège de Grenoble. À sa demande, il les continue auprès des Lazaristes à Lyon, chez lesquels il entre au séminaire en 1769[1],[2].
Il fait profession religieuse en prononçant ses vœux de lazariste le . Le frère François-Régis Clet est ordonné prêtre deux ans plus tard, le . Il est ensuite professeur de morale pendant quinze ans, au grand séminaire d'Annecy, où il est surnommé « bibliothèque ambulante ». En 1788, il est chargé par ses confrères de les représenter à l'assemblée générale des prêtres de la mission ; le nouveau supérieur le choisit comme responsable du grand séminaire et de la maison-mère des Lazaristes[1],[2].
Le père Clet demande en 1791 à partir en mission. Sa demande est accordée, grâce à l'opportunité d'un bateau en partance pour Macao et à une défection ; il embarque à Lorient le pour la Chine[1],[2].
Il arrive à Macao le et y reste quelques mois. Il se rend ensuite, déguisé, dans la région du Kiang-si (Jiangxi), où il est le premier missionnaire européen. Il n'arrive pas à apprendre la langue locale, et supporte difficilement le climat. Il part en 1793 pour le Hou-kouang (situé entre le Shaanxi et le Guangdong), et y devient le supérieur de la mission[1],[2].
↑ abcd et e« Clet (François-Régis) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 9, Paris, [détail des éditions] , col. 4.
↑ abc et dJean Prieur et Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 p. (ISBN978-2-84206-465-5, lire en ligne), p. 154-157.
↑André Sylvestre, François-Régis Clet : prêtre de la Mission, martyr en Chine, 1748-1820, Moissac, Mothes, 1998.