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Francisco Romero Marín (Nerva, – Madrid, ) est un homme politique et militaire espagnol, d'idéologie communiste. Pendant la Guerre civile espagnole, il a été officier de l'Armée républicaine, et a commandé différentes unités. Membre du Parti communiste d'Espagne (PCE), il s'est illustré comme dirigeant antifranquiste pendant la dictature de Franco.
Biographie
Né à Nerva en 1915, il travaille d'abord dans l'agriculture et comme mineur à Rio Tinto.[1] Membre de l'UGT, il milite au PSOE jusqu'en 1935. L'année suivante, il entre au Parti communiste espagnol (PCE).[2]
Après le début de la Guerre civile, il rejoint les forces républicaines et part à Madrid. Il a commandé diverses unités militaires, telles que la 68e Brigade Mixte.[3] Lors de l'Offensive de Catalogne il commandait la.30ª Division de l'Armée républicaine.[lower-alpha 1] Au début de 1939, il obtient le grade de Lieutenant colonel.[5] Après la chute de la Catalogne, il franchit la frontière française avec le reste de l'Armée républicaine, mais rentre ensuite en Espagne avec le général Hidalgo de Cisneros et d'autres chefs républicains.[6]
Il part en exil en Algérie française puis en Union Soviétique. Comme d'autres anciens officiers républicains, Romarin Martín a assisté aux cours de l'Académie Militaire Frounze où il a reçu une formation d'officier, obtenant le grade de colonel dans l'Armée soviétique, avant de devenir professeur de l'Académie. La Seconde Guerre mondiale terminée, il part en France, où il dirige un Service d'Information Spéciale, dépendante du Secrétariat du PCE. En 1954, il devient membre du Comité Central du PCE.[7] Considéré comme un membre de la ligne dure, quelques-uns l'ont signalé comme étant un chef militaire du PCE.[8]
Il s'est ensuite introduit en Espagne franquiste pour organiser le PCE dans la clandestinité, où son nom de guerre était «Le Tank».[9] Il devient ainsi le leader du PCE opérant depuis l'intérieur de l'Espagne. Il est resté dans la clandestinité en Espagne durant presque 15 ans, échappant à la police politique de la dictature avant d'être arrêté en avril 1974. Après 27 mois de prison, en juillet 1976, il est libéré à la suite de l'amnistie décrétée par le gouvernement Suárez. Lors des élections générales de 1977 il figure en tant que numéro un sur la liste électorale du PCE pour Huelva, mais n'est pas résulté élu.[lower-alpha 2]
Lors du XIIe Congrès du PCE, organisé à Madrid en février 1988, il est nommé membre d'honneur du Comité Central.
Bibliographie
Vicente Almenara Martínez, Los servicios de inteligencia en España, Arcopress,
Juan de Dios Mellado, Crónica de un sueño. Memoria de la transición democrática en Huelva, C&T Editores,
Carlos Engel, Historia de las Brigadas Mixtas del Ejército Popular de la República, Madrid, Almena Ediciones, , 260 p. (ISBN84-922644-7-0)
(es) Luis Galán, Después de todo : recuerdos de un periodista de la Pirenaica, Barcelone, Anthropos Editorial, , 428 p. (ISBN8476580800, lire en ligne)
(es) Jorge M. Reverte et Isabel Martínez Reverte, La matanza de Atocha : 24 de enero de 1977, Madrid, La Esfera de los Libros, , 432 p. (ISBN978-84-9060-568-4)
Paul Preston, El final de la guerra : La última puñalada a la República, Ed. Debate,
Ángel Ruiz Ayúcar, El partido comunista : treinta y siete años de clandestinidad, Madrid, San Martín,
↑En general, el PCE obtuvo unos resultados electorales muy modestos. A este respecto, en julio de 1977 durante un acto en el madrileño Cementerio del Este en memoria de varios líderes comunistas fusilados por el franquismo, Romero Marín comentó: «Tantos sacrificios para tan pocos resultados...»[10]