Francisca Josefa de Castillo y Guevara est née dans une famille aisée dans le Royaume de Nouvelle-Grenade qui devient plus tard la Colombie. Son père, Francisco Ventura de CastiIlo y Toledo, un colon hidalgo originaire d'Illescas en Espagne, est d'abord nommé lieutenant général de la ville puis maire. Sa mère, María Guevara Niño y Rojas, est une criolla native de Tunja mais dont les origines sont basques . Francisca Josefa a deux sœurs et un frère dont les noms sont Catalina, (le prénom de la seconde sœur est oublié) et Pedro Antonio Diego.
À 18 ans, elle entre au couvent de Santa Clara la Real(es) situé dans sa ville. Après deux ans comme laïque puis comme novice, elle prononce ses vœux le et devient clarisse[1]. Elle passe le reste de sa vie dans ce couvent dont elle est nommée abbesse de la communauté à trois reprises.
Œuvres
(es) Francisca Josefa de la Concepción Castillo, Vida de la V M Francisca Josefa de la Concepción..., Philadelphia, T H Palmer, (OCLC5356222, lire en ligne)
Postérité
Première femme écrivain de Colombie, ses écrits dévotionnels et autobiographiques sont publiés à titre posthume[2],[3],[4].
Son travail a été étudié par Dario Achury Valenzuela, Constanza Toquica, Ángela Inés Robledo, Antonio Gómez Restrepo, Elisa Mújica, José María Vergara y Vergara et Daniel Alejandro Montes, entre autres, qui la reconnaissent comme l'une des écrivaines les plus éminentes de la littérature coloniale colombienne.
↑(es) Domínguez de Urrejolabeitia, Francisco, Breve noticia de la patria y padres de la V.M. y observante religiosa, Francisca Josefa de la Concepción, p. 12
(en) Asunción Lavrin, Women and Religion in America, vol. 2, San Francisco, Harper & Row, (ISBN9780060668327, OCLC21999581, lire en ligne), « Document 10: The Writings of a Mystic (Mother Francisca Josefa de Castillo's Mystical Writings) »
Liens externes
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