Il entre en service le 10 avril 1803, en qualité de volontaire au 60e régiment d’infanterie de ligne, il passe caporal le 26 mai 1803, et sergent le 24 juillet suivant. Il est nommé sous-lieutenant le 15 décembre 1803, et en 1805 - 1806, il sert à l’armée d’Italie.
Il prend les fonctions d’aide de camp du général Clarke[2] le 4 octobre 1806, et il reçoit ses épaulettes de lieutenant le 22 juin 1807, puis celles de capitaine le 30 septembre suivant. Le 13 novembre 1808, il devient officier d’ordonnance de l’Empereur. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis il est créé baron de l’Empire[3] le 15 août et le 18 août 1809, il est nommé chef de bataillon au 23e régiment d’infanterie légère.
Il est nommé colonel le 28 janvier 1813, au 6e régiment d’infanterie légère, et il élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le 31 janvier 1813[4]. En 1814, il participe à la campagne de France[5], et il se distingue le 14 février à la Bataille de Vauchamps, où avec 80 tirailleurs de son régiment et 60 carabiniers, il enfonce un carré prussien de 1 000 hommes, qui sont faits prisonniers avec le colonel et le drapeau. Il est fait chevalier de l’ordre de la réunion le 26 février 1814.
Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le 3 juin 1815, et le 18 juin, il est mis à la disposition du général Valence, pour assurer la défense de la rive gauche de la Seine.
Au retour des Bourbons, il est rétrogradé au grade de colonel le , et le 20 décembre suivant, il prend le commandement de la légion de Corse, puis le commandement de la légion de Saône-et-Loire le 7 avril 1819.
Le 10 février 1821, il prend le commandement du 15e régiment d’infanterie légère, et il est confirmé dans le grade de général de brigade le 30 juillet 1823. Il est mis en disponibilité le , et le 17 mai suivant, il est nommé inspecteur général d’infanterie dans les 13e, 14e et 16e divisions militaire.
Le 22 mars 1831, il est intégré dans le cadre de l’état-major général et il est fait commandeur de la Légion d’honneur le 9 janvier 1833. Il est admis à la retraite le 11 avril 1848.
D'azur, au chevron brisé d'hermines, soutenu d'une croix haussée d'or et accompagné de trois pommes de pin du même, deux en chef et une en pointe, cette dernière issant d'un rocher aussi d'or, mouvant de la pointe ; au comble d'argent semé de billettes de gueules ; franc-quartier des barons tirés de l'armée.[6]