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Il sert pendant les années 1792, 1793, ans II et III aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Lieutenant le , et capitaine le 24 pluviôse an II, il exécute, le 28 germinal suivant, à la tête d'un escadron, une charge vigoureuse contre un régiment de cavalerie autrichienne, lui prend deux pièces de canon et le met dans la déroute la plus complète.
Réformé et mis à la suite le 16 nivôse an VI, il est repris en pied dans le même régiment le 1er floréal an VII. Employé aussitôt à l'armée de l'Intérieur, il fait la campagne des ans VIII et IX à l'armée du Rhin. Le 11 frimaire de cette dernière année, en avant de Neckerguemin, il délivre, secondé par quelques dragons, une compagnie de grenadiers qui venait d'être faite prisonnière.
Officier de la Légion d'honneur le , il passe comme major dans le 1er régiment de carabiniers le , fait la campagne de 1807, et est nommé colonel du même régiment le de cette année. Peu de temps après, il obtient le titre de baron de l'Empire.
Il sert en 1812 en Russie, en 1813 en Saxe, et est nommé général de brigade le de cette année ; au mois d'octobre, il commande les troupes en avant de Hanau, et après l'abdication de l'Empereur, le gouvernement royal lui confie le commandement du département de la Charente le , et le crée chevalier de Saint-Louis le 29 du même mois.
Envoyé à la suite du grand quartier général de l'armée de la Loire le , le général Laroche ne peut obtempérer à cet ordre, il ne rejoint pas son poste et est chargé du licenciement des corps de cavalerie à La Rochelle le suivant.
Après avoir rempli cette pénible mission, il entre dans le cadre de non-activité le , et passe à celui de disponibilité le .
Le général Laroche meurt à Ruffec (Charente), le .