François Ibovi est un homme politique et diplomate congolais né en 1954 à Edou (Cuvette). Il est ambassadeur de la République du Congo au Gabon depuis , après avoir été ambassadeur en Italie de 2017 à 2018.
Membre du Parti congolais du travail (PCT), il fut ministre de la Communication chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement (1997-2002), puis ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (2002-2007) et enfin ministre de la Santé et de la population (2012-2016).
Il fut également député d'Oyo durant 20 ans (1992-2012), et premier vice-président de l'Assemblée nationale (2007-2012).
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En 1977, à l'âge de 23 ans, il entre au Parti congolais du travail (PCT) et est élu en 1992 député de la circonscription d'Oyo. En 1997, sous la présidence de Denis Sassou-Nguesso, il devient ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement, ainsi que porte-parole du gouvernement. En 2002, il est nommé ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation[2], et le reste jusqu'au 30 décembre 2007[3]. Le 4 septembre de la même année, il devient premier vice-président de l’Assemblée nationale[4], et rejoint en 2011 le bureau politique du PCT[1].
Après avoir été député de la circonscription d'Oyo pendant 20 ans, François Ibovi ne renouvelle pas son mandat et est remplacé le par le fils du président, Denis Christel Sassou Nguesso. Le de la même année, il est nommé ministre de la Santé et de la Population[5]. Il se donne pour objectif de lutter contre l'insalubrité et d'améliorer l'hygiène publique[6],[7]. En 2015, il demande également aux agents des services d'hygiène de contrôler plus rigoureusement les produits alimentaires de base, afin de renforcer la sécurité alimentaire du Congo, où « les services d'hygiène sont presque inexistants » et où les contrôles ne se faisaient quasiment plus depuis des années[8].
François Ibovi est propriétaire d'une réserve animalière et piscicole dans le village d'Abo (Cuvette), ainsi que de l'hôtel Abo Palace[15].
Références
↑ a et b(en) John Frank Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Lanham, MD, Scarecrow Press, , 523 p. (ISBN978-0-8108-4919-8, lire en ligne), p. 2012