Il est le fils de Julien Chevalier, cultivateur, et de Marie Lebastard. Orphelin dès son enfance, il quitte le collège pour revenir chez ses sœurs à Héric. L'abbé Aly[2] le destine à la carrière ecclésiastique. Il est nommé vicaire, puis curé à Saint-Lumine-de-Coutais le 15 juin 1764[3]. Prêtre instruit, philosophe, théologien, il est aussi jurisconsulte[4].
Lors de la réunion de l'Assemblée diocésaine du clergé du second ordre, le 2 avril 1789[5], il est tout d'abord commissaire pour la rédaction des cahiers; puis parmi les électeurs choisis parmi les recteurs-curés. Le 22 avril 1789, il est élu député du clergé aux États généraux de 1789[6].
Il a écrit un Traité de l'amour de Dieu, publié en 1847 à Nantes[9].
Sources
René Pocard du Cosquer de Kerviler, Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États généraux et à l'Assemblée nationale constitituante de 1789, V. Forest & E. Grimaud, 1885 ;
↑Cette histoire est restée manuscrite (360 p.) ; l'abbé Tresvaux en cite quelques extraits dans l' Histoire de la persécution religieme en Bretagne. René Kerviler indique qu'il était occuper à démontrer que la Révolution française avait été préparée et accomplie par les protestants pour réaliser le projet de république protestante.
↑Imprimerie Bourgice, Masseau et Cie, juillet 1847.