François-Hyppolite Sanguin, descend de la famille Sanguin (branche de Livry), une famille d’anciens changeurs de Paris, devenus seigneurs de Maflier avec droits de péage à Mantes au XIVe siècle. Sa famille possède la terre de Livry-en-L’Aunoye, située dans les « marche » de Champagne (actuelle commune de Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis).
Il est reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le à l'âge de sept ans[3] ou 1722[4] mais il ne présentera pas ses vœux pour pouvoir se marier en 1760.
Il passe dans la Marine royale. Comme tous les aspirants officiers, il intègre l'une des compagnies de garde-marine de Brest. Il y apprend le maniement des armes, des rudiments de tactique, le dessin, l'hydrographie, les mathématiques, l'anglais. Il est promu enseigne de vaisseau en 1731 et puis capitaine de frégate en 1735.
Le marquis de Livry hérite du domaine de Bénouville à la mort de son beau-père en 1768. Les époux entreprennent la restauration du château de Bénouville près de Caen en 1768-1770 puis en 1785 par Claude-Nicolas Ledoux. Le marquis de Livry avait voyagé en Italie et en Grèce et avait pu y admirer les chefs-d'œuvre antiques au moment où ceux-ci reprenaient une nouvelle vogue. Ces voyages influencèrent les plans du château.
Il épouse le , Thérèse-Bonne Gillain de Bénouville (fille d’Antoine Gillain, marquis de Bénouville, mestre de camp de cavalerie, sous-lieutenant des Gendarmes de Bretagne, et de Bonne-Charlotte Hue de Langrune). La bénédiction nuptiale leur est donnée dans la chapelle de l'hôtel de Saint-Aignan par l'évêque de Lombez[6]. Le contrat de mariage avait été signé par le Roi le . De cette union naissent trois fils et deux filles[7],[2], dont
Antoine-Aglaé-Hippolyte Sanguin (1762-1828), marquis de Livry, chevalier de Saint-Louis, marié à la ballerine Marie-Marguerite Saulnier,
Hippolyte Sanguin, comte de Livry, chevalier de Malte, auteur de Maximes,
Thérèse-Hippolyte Sanguin mariée au marquis de Morant,
Christine-Adolphe-Adélaïde, mariée à Charles-Louis-Alexandre, comte de Polignac, général sous la Restauration[8].
↑de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Paris, Delaunay, , p. 327
↑Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, Paris, Alp. Desaide, , col. 225