François-Guillaume Lardy naît en 1749 à Auvernier[1].
Il acquiert comme graveur une assez grande célébrité[1]. Il apprend à graver en cachet à La Ferrière dans l'Erguël en 1764. Il s'applique ensuite au dessin à Genève, et à la peinture sur émail à Bevaix, en 1771, sous la direction de M. Dubois[1]. Il s'établit à Bâle en 1775[1]. Il grave les estampes de l'Encyclopédie de Lausanne et de l'édition de Buffon, publiée dans la même ville[1]. On lui doit également une vue du tombeau de Jean-Jacques Rousseau et de la vieille femme à l'île des Peupliers à Ermenonville, divers costumes enluminés d'apprès Aberly et Freudenberger, qui égalent ceux de Freudenberger lui-même[1].
De lui, il y a quelques portraits en médaillons, dont l'un de l'abbé de Condillac (1780)[2].
Frédéric Alexandre Marie Jeanneret et James-Henri Bonhôte, « François-Guillaume Lardy », dans Biographie neuchâteloise, t. 2, Le Locle, Eugène Courvoisier, (lire en ligne), p. 22.
(en) L. Forrer, « Lardy, François Guillaume », dans Biographical dictionary of medallists, vol. 3, Londres, Spink & Son, , 649 p. (lire en ligne), p. 305.
Frédéric Charles Lonchamp, « Lardy (François-Guillaume) », dans Un siècle d'art suisse (1730-1830), Librairie des bibliophiles, , 100 p. (lire en ligne).
Marcel Roux, Michèle Hébert et Yves Sjöberg, « Lardy (François Guillaume) », dans Inventaire du fonds français, , 633 p. (lire en ligne), p. 386.
