François Auguste lui-même exerça son activité médicale en tant qu'officier de santé à La Réunion. Lors de l'épidémie de choléra qui toucha l'île en 1820, il démontra le caractère transmissible de cette maladie. Il publia un mémoire qu'il présenta à la jeune Académie Royale de Médecine créée en 1820. Il en devint en 1821 membre correspondant de l'Académie de médecine de Paris. Politiquement actif, il fut un des membres les plus éminents de l'Association des Francs-Créoles, qui obtint en 1831 la création d'une Assemblée coloniale élue. Le 1ermai 1832, il est nommé membre suppléant du conseil général de l'Île Bourbon[2] puis devint en 1835 maire de Sainte-Suzanne[3].
À la fin de sa vie, il participa à l'introduction du bois de quinquina pour ses vertus fébrifuges. Par la suite, le quinquina, d'où est extraite la quinine, fut utilisé comme traitement du paludisme après sa mort. Le paludisme tuait plusieurs centaines de personnes par an à La Réunion.