Après la prise de position en faveur du catholicisme de l'archevêque Jean Albrecht de Brandebourg-Ansbach lors de la guerre de Schmalkalden Frédéric intègre le chapitre de chanoines de la cathédrale de l'archevêque afin d'empêcher une prise de contrôle laïc de l'archidiocèse par le prince-électeur de Saxe[1]. Frédéric est d'abord nommé coadjuteur de Jean-Albert à Magdebourg et à Halberstadt puis après sa mort élu aux deux fonctions en 1551. En 1552 le pape confirme son élection comme archevêque de Magdebourg et évêque de Halberstadt. À Halberstadt il pourrait être efficace dans certaines conditions. Son train de vie royal génère un coût de 22 000 florins pour un gouvernement épiscopal de seulement 25 semaines. Frédéric meurt à l'âge de 21 ans. Son décès a été initialement gardé secret, ce qui nourrit des rumeurs d'empoisonnement, il est inhumé dans la cathédrale de Halberstadt.
Notes et références
↑(de) Thomas Kaufmann : Das Ende der Reformation, Mohr Siebeck, 2003 p. 125