Dès son enfance, Alfred Bessette est frêle et souvent malade. Bien qu'il soit très pieux, rien ne laisse présager qu'il puisse vivre longtemps et qu'il devienne l'homme religieux le plus célèbre du Québec au XXe siècle[2]. À partir de la fin des années 1870, bien qu'il soit presque illettré, sa réputation de saint et de thaumaturge grandit.
Alfred Bessette est né dans une petite maison (aujourd'hui disparue) du rang Grand-Bois, à Saint-Grégoire-le-Grand[Note 1], un village situé 40 kilomètres au sud-est de Montréal, dans Le Haut-Richelieu, au Canada Est (aujourd'hui au Québec). Sa famille provient d'un milieu francophone pauvre. Son père, Isaac Bessette (né Isaac Valentin Bessette le à Sainte-Marie-de-Monnoir et marié à 24 ans), est un bûcheron, tandis que sa mère, Clothilde Foisy (née le et mariée à Saint-Mathias le à 17 ans), élève ses enfants, tenait maison et cultive le potager. Alfred Bessette est le huitième d'une famille de 13 enfants (dont 4 morts en bas âge)[3].
Son père meurt le , victime d’un fatal accident en forêt, alors qu'Alfred est âgé de neuf ans, la famille réside depuis 5 ans à Farnham[3]. À Saint-Césaire, où déménage sa famille, sa mère trouve la mort des suites d'une tuberculose, le , à l'âge de 43 ans : Alfred devient ainsi tout à fait orphelin à 12 ans. Une de ses tantes maternelles, Rosalie Foisy Nadeau, l'héberge de 1857 à 1860[4],[5].
Il y suit des leçons de catéchisme, puis fait sa « première communion » à l'âge de 12 ans (comme c'était l'usage avant 1910, un usage changé par le pape Pie X[6],[7]) et reçoit la confirmation de Jean-Charles Prince, premier évêque de Saint-Hyacinthe, le . Il tente d'exercer divers métiers, mais aucun ne lui offre un avenir intéressant, en raison de ses nombreux problèmes de santé et de sa petite taille.
Il loge ensuite chez la famille de Louis Ouimet et son épouse Zoé Neveu. Louis était alors le maire de Saint-Césaire, quand son oncle Nadeau part avec sa famille chercher de l'or en Californie[3]. Alfred exerce ensuite divers métiers à Farnham, puis à Saint-Jean-sur-Richelieu, à Waterloo et à Chambly. En 1862, de retour à Saint-Césaire, il y est apprenti boulanger et cordonnier.
Ces multiples expériences de travail n'améliorent pas son état, lui qui ne digère rien, mais il prie toujours, disent des témoins. D'ailleurs, depuis sa tendre enfance à Farnham, Alfred a des comportements qui inquiètent son entourage : malgré sa santé fragile, il se prive de dessert et porte à la taille une ceinture en cuir avec des pointes de fer. Ses stations de prière à genoux sont longues, fréquentes et intenses : on le trouve les bras en croix, devant un crucifix, à l'église, dans sa chambre ou dans une grange[3].
Lorsqu'en 1867 la nouvelle confédération canadienne est proclamée, il retourne comme certains autres au pays natal. Il s'installe d'abord à Sutton, où vivent sa sœur Léocadie et son frère Claude. Alfred va ensuite demeurer un temps chez le curé de Farnham, l’abbé Édouard Springer[3], qui lui confie des tâches lui semblant plus ou moins bizarres : le soin du cheval, le jardin et les gros travaux physiques de la cure, au grand dam silencieux d’Alfred qui, de toute façon, n’était à l’aise nulle part. À Farnham, il va prier sur la tombe de ses parents[4] puis, en 1868, quand le curé de Farnham est muté ailleurs[3], il retourne chez le maire de Saint-Césaire. Là, Alfred rend visite à l'abbé Joseph-André Provençal, curé de Saint-Césaire qui, remarquant le dévouement et la générosité du jeune homme de bientôt 23 ans, le prêtre décide de le présenter à la Congrégation de Sainte-Croix de Montréal, à laquelle le curé a confié en 1869 la direction du collège de Saint-Césaire, le collège Saint-Joseph, qu'il vient fonder et diriger.
Son entrée en communauté
À l'âge de 25 ans, Alfred Bessette se présente, le , au Collège Notre-Dame, à Côte-des-Neiges (aujourd'hui Montréal), où la congrégation de Sainte-Croix vient d'installer son noviciat. Le mois précédent, le curé Provençal écrit une lettre de recommandation au maître des novices, Julien-Pierre Gastineau, lui disant qu'il envoie « un saint » à sa communauté. Il se trouve que peu après, le , le pape Pie IX déclare saint Joseph« patron de l'Église universelle ». Avec un autre postulant, Alfred Bessette prend l'habit religieux le 27 décembre. Puisqu'il s'agit d'une communauté qui demande à chaque novice de se choisir un nom de saint, Alfred adopte le nom d'André : il sera désormais le « Frère André », en l'honneur du curé Joseph-André Provençal.
Après un noviciat plus long que prévu (qui durera trois ans), la congrégation qui jusque-là hésite à garder le jeune homme en raison de ses problèmes de santé et de son éducation restreinte, décide finalement de l'accepter dans ses rangs. L'évêque de Montréal, Ignace Bourget, est intervenu, rassurant le frère André. Peu après, le nouveau maître des novices, Amédée Guy, le recommande en disant : « Si ce jeune homme devient incapable de travailler, il saura au moins bien prier »[3]. Admis à prononcer ses vœux temporaires le à l'âge de 27 ans, le frère André fait sa profession perpétuelle à 28 ans, le .
On lui confie la fonction de portier du collège Notre-Dame, une fonction qu'il exerce jusqu'à la mi-juillet 1909[3] : c'est lui qui accueille les gens à l'entrée du collège. Plus tard, il en fera une plaisanterie, en disant qu'à son entrée en communauté on lui a « montré la porte » et qu'il l'a gardée durant presque 40 ans.
Il doit aussi assurer la propreté des lieux, faire les courses, donner l'aumône aux pauvres. Il fait de plus office de barbier des élèves et d'infirmier auprès des collégiens malades, et s'occupe du courrier, du transport des colis des élèves, qu'il accompagne parfois les jours de promenade[3].
Il est heureux de pouvoir continuer à offrir ses menus services d'« homme à tout faire », et de pouvoir prier à sa guise, ce faisant : avant, pendant et après, seul ou avec des membres de sa communauté, ou avec des visiteurs.
L'accueil des malades et les premières guérisons
Il faut remonter à 1877 pour découvrir sa première guérison, celle du frère Aldéric de sa propre communauté religieuse, qui souffre d'une blessure à la jambe[9]. Il y a ensuite celle d'un élève fiévreux collé au lit par le médecin et que le frère André avait envoyé jouer dehors apparemment en pleine forme[9].
Les miracles de celui-ci se propagèrent ensuite très rapidement. Bientôt les éclopés et les malades du quartier Côte-des-Neiges de Montréal envahissent le collège Notre-Dame à la recherche du petit frère qui guérit tous les maux[9]. Parmi les visiteurs que le frère André accueille au collège Notre-Dame se trouvent des personnes qui confient leur maladie à ses prières. D'autres l'invitent à les visiter à la maison. Le religieux prie avec eux ; il leur remet une médaille de saint Joseph, à qui il voue une dévotion particulière, quelques gouttes de l'huile d'olive qui brûle devant la statue du saint, dans la chapelle du collège, et leur conseille de s'en frictionner avec confiance. Des personnes, de plus en plus nombreuses, se mettent à déclarer avoir été guéries ou soulagées de cette manière. La réputation de sainteté du petit frère (haut d'à peine plus de 5 pieds, soit d'environ 152 centimètres) se répand de bouche à oreille.
La direction du collège finit par s'inquiéter du flot croissant des visiteurs. Des parents, des confrères, et même le médecin de l'établissement, dénoncent aux autorités religieuses et sanitaires de la ville la présence de malades à proximité des élèves. Certains qualifient le frère de charlatan[3].
Vers l'année 1900, sa communauté demande au frère André de ne plus recevoir les malades à l'intérieur du collège, mais à l'arrêt du tramway, dans l'abri construit en face du collège à l'intention des parents des élèves. C'est ce qu'il fit. Et il va même plus loin. Initialement, la compagnie de tramways fut réticente, mais face à l’afflux de voyageurs payants, elle fit rapidement semblant de ne rien voir, la renommée du frère André lui assurant de nombreux voyageurs sur sa ligne vers Snowdon.[réf. nécessaire]
Sa dévotion et la petite chapelle pour prier Saint-Joseph
Alors, il amène ses visiteurs prier jusque devant une statue de saint Joseph, qu'il a installée dans une niche sur le mont Royal, un peu plus loin en face du collège.
Puis, le frère André nourrit le projet d'y ériger une chapelle (un oratoire) et d'y créer ainsi un petit sanctuaire dédié à saint Joseph. Il finit par obtenir l'autorisation de construire la chapelle. La direction du collège et l'archevêque de Montréal, Paul Bruchési, précisent toutefois que les frais engagés seront à la charge des demandeurs.
Grâce aux dons offerts spontanément, en argent ou en nature (par exemple des statues, des vases, des vêtements liturgiques, une cloche…), le terrain est acquis et le sanctuaire primitif (cette chapelle, ce modeste oratoire) est inauguré le . Pour le frère André, alors âgé de 59 ans, c'est déjà, enfin, une belle réussite.
Les guérisons sans explications apparentes, que les gens lui imputent, font du frère André un héros populaire dont la réputation grandit. Il devint alors connu comme étant « le thaumaturge du mont Royal » — pourtant, il s'en défend, en disant que ce n'est pas lui qui guérit, mais Dieu, par l'intermédiaire de saint Joseph, grâce aux prières de chacun.
L'afflux croissant des pèlerins y devient tel qu'on doit augmenter les dimensions de la chapelle à quatre reprises de 1908 à 1912.
À la mi-juillet 1909, les autorités du collège Notre-Dame assument l'administration de l'oratoire, dont le frère André (depuis lors, libéré de sa fonction de portier du collège) devient dorénavant le gardien[3]. À partir de 1910, il a même un secrétaire pour répondre au courrier qui lui est adressé[3].
Sa réputation populaire de saint et de thaumaturge le précède. Les chefs de gare annoncent sa venue et les gens se pressent à sa descente du train, à la porte des hôtels ou des presbytères où il est hébergé. C'est chaque fois l'occasion de guérisons, que relatent les journaux locaux[3]. Il revient toujours avec des offrandes, reçues en reconnaissance des faveurs obtenues.
« Après avoir montré beaucoup de réticence au sujet de son projet, les supérieurs du frère André ont fini par se laisser gagner par la sincérité, la simplicité et la conviction de celui qui, pour étayer sa cause, ne s'est réclamé d'aucun miracle ni d'aucune vision, mais seulement de sa dévotion à saint Joseph. À cette ferveur particulière s'ajoutaient l'amour de Dieu, la fréquentation de l'Évangile, ainsi qu'un culte à la sainte Famille et au Sacré-Cœur (de Jésus). À ses amis intimes, il racontait la Passion (de Jésus), avec une telle émotion qu'ils en étaient remués et transformés. Avec eux, il priait et faisait le chemin de la croix. À tous, il demandait de prier. »[3]
En 1913, sous la pression des laïcs et avec l'encouragement de l’archevêque de Paul Bruchési, un projet de basilique, dont les plans sont dessinés par les architectes Alphonse Venne et Dalbé Viau, est mis en œuvre.
Après la construction en 1917, d'une crypte pouvant contenir environ 1 000 personnes, l'édification de la basilique, encore dite l'Oratoire Saint-Joseph (du même nom que la chapelle primitive), commença en 1924 sur cette crypte, près de la modeste chapelle du Frère André, conservée.
L'argent pour la construction de ce qui deviendrait l'une des plus grandes églises du monde (après la Basilique Saint-Pierre de Rome), et le centre mondial de dévotion à Saint Joseph, proviendra des admirateurs du Frère André, que l'on trouvait déjà un peu partout. Des associations de toutes sortes (mouvements sociaux, syndicats, congrégations, malades chroniques ou handicapés, et autres) prennent l'habitude d'y faire des pèlerinages et des rassemblements de milliers de personnes à la fois.
À la fin de 1936, l'édifice est prêt à recevoir sa coupole, mais celle-ci n'est pas encore construite : ce sera un dôme inspiré de celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome, mais plus allongé, moins sphérique et, par respect, de dimension à peine plus petite, et moins orné.
De fait, l'ensemble des travaux extérieurs de cette basilique ne sera terminé qu'en 1967.
Décès
« À la fin de l'année 1936, le frère André est à New York pour solliciter un don du milliardaire Rockefeller, pour parachever la construction de la basilique. Il sent déjà que la fin approche. Pris d'un malaise, il souhaite revenir à Montréal. Le 28 décembre, il est conduit à l'hôpital Notre-Dame-de-l'Espérance, à Saint-Laurent. Dans la soirée du 5 janvier, la souffrance le gagne. Mercredi le 6 janvier 1937 à minuit cinquante-cinq, le frère André rend son dernier souffle. » — ainsi le rapporte la Société Radio-Canada (SRC)[11], en 1957, pour souligner le 20e anniversaire du décès du Frère André.
Le frère André meurt au tout petit matin du , à l'âge de 91 ans, à l'hôpital Notre-Dame-de-l'Espérance de Ville Saint-Laurent, sur l'Île de Montréal[3]. Durant toute une semaine près d'un million de fidèles[11], malgré le mauvais temps, défilent jour et nuit devant sa dépouille[12]. Ils viendront nombreux lui rendre un dernier hommage à ses funérailles. Des transports spéciaux sont même organisés pour transporter les visiteurs venant des États-Unis, où le frère André était très connu.
« La nouvelle de la mort du frère André s'est répandue comme une traînée de poudre à travers le Canada et les États-Unis. Les témoignages abondent et proviennent d'aussi loin que la France et Rome. Aux États-Unis, une trentaine de journaux couvrent sa mort. Il faut compter pas moins de 860 articles à son sujet, au Canada et aux États-Unis.
« Les gens viennent de partout pour rendre hommage au frère André. Aux États-Unis, des trains spéciaux arrivent du Maine, du Massachusetts, du Connecticut, du Rhode Island, du New Hampshire et du Vermont. Plusieurs font même le voyage en avion, comme ce pèlerin de San Francisco dont le fils aurait été guéri par le frère André.
« Un millionnaire new-yorkais est, quant à lui, parti tous les matins vers Montréal et rentré chaque soir chez lui par avion pendant huit jours, donc même après les funérailles. Il emmenait avec lui chaque fois quatre ou cinq personnes.
« Immédiatement après sa mort, un moule est appliqué sur son visage afin d'en conserver l'empreinte. Les médecins procèdent également à l'exérèse (extraction) de son cœur, qui sera gardé à titre posthume.
« À la manière des pauvres, le corps du frère André est placé dans un simple coffre de bois.
« Les deux premiers jours, plus de 500 pompiers et 500 policiers se relaient pour assurer l'ordre dans la crypte où le corps du frère André est exposé en chapelle ardente. »
Son corps sera placé quelques années plus tard dans un tombeau de marbre noir au sein même de la basilique Saint-Joseph, tandis que son cœur conservé à part dans le même édifice, fera l'objet de dévotions. Toutefois, ce dernier sera subtilisé en mars 1973, avant d'être retrouvé[13],[14] en décembre 1974.
Le long chemin vers la canonisation
Le long processus menant à la canonisation du Frère André débute peu de temps après sa mort, plus précisément le 13 novembre 1940 lorsque Monseigneur Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal, constitue un tribunal ecclésiastique pour étudier les écrits du Frère André. Une affiche est alors placée à l'entrée de toutes les églises de Montréal[15].
Parallèlement à cette démarche, s'ouvre le 8 octobre 1941 le procès informatif sur les vertus, sous la présidence du chanoine Adélard Arbour, qui pendant huit ans scrutera la vie et les vertus du candidat à la sainteté[16].
Après plusieurs années de rencontres, d'analyses et d'entrevues, l'enquête est bouclée. En avril 1958, on présente les actes du procès aux cardinaux chargés de déterminer si la cause peut être introduite à Rome. Deux ans plus tard, le 8 novembre 1960, le Pape Jean XXIII introduit la cause en cour de Rome[17].
Deux nouvelles enquêtes suivront qui étudieront le cas du Frère André pendant plus de deux décennies. On y fera ouvrir le tombeau le , afin de s'assurer de l'intégrité du corps. On trouve alors celui-ci en état de momification et intact[18].
Finalement le 12 juin 1978, le pape Paul VI déclare « vénérable » Alfred Bessette. Après que l'église de Rome a reconnu un premier miracle, le frère André est béatifié le par le papeJean-Paul II, sous le nom de Bienheureux « Frère André Bessette »[19]. Ce premier miracle authentifié officiellement par l'église est celui de Giuseppe Carlo Audino. Cet américain de Rochester, dans l'État de New York, souffrait d'un cancer du foie qui s'était généralisé en 1957. Après avoir reçu ce diagnostic, Monsieur Audino, qui vouait une grande confiance au frère André, multiplia les prières. Quelques jours plus tard, son médecin constata une guérison complète. Rome soumit le dossier Audino à 9 médecins. Leur rapport comportait 966 pages dont 150 radiographies. À l'unanimité, les experts ont conclu que la seule médecine ne pouvait expliquer cette guérison[20].
Au fil des ans, 10 millions de personnes signent des pétitions pour sa canonisation[21]. Mais pour cela, il faut que l'Église catholique romaine puisse lui reconnaître un deuxième miracle réalisé après la béatification.
Le « miraculé » est un enfant de dix ans qui, après avoir été heurté par une voiture en 1990 lors d'une promenade à vélo, subit deux fractures du crâne et une hémorragie cérébrale majeure. La victime est restée dans le coma pendant trois semaines et se trouvait dans un stade terminal. On attendait la fin. Or, au moment même où, à l'Oratoire Saint-Joseph, un membre de la famille demande au frère André sa guérison, l'enfant sort du coma. Il se rétablit complètement. Une importante analyse de ce cas de guérison inexpliquée est réalisée par des médecins et spécialistes. Le volumineux rapport de 800 pages est remis à la commission médicale mandatée par le Vatican qui authentifie à l'unanimité cette guérison[22].
En octobre 2009, ce deuxième miracle est officiellement reconnu et attribué au frère André par la Congrégation pour les causes des saints, de sorte que le bienheureux n'a maintenant plus qu'à attendre la décision du pape, sur l'avis de cette congrégation, pour pouvoir être canonisé. Le , le pape Benoît XVI autorise la Congrégation à promulguer le décret concernant ce miracle attribué au frère André[23],[24]. Le Frère André sera donc, par proclamation, solennellement déclaré saint[25]. Il sera le deuxième saint québécois reconnu, après sainte Marguerite d'Youville (Varennes 1701 - Montréal 1771), fondatrice d'une communauté de religieuses hospitalières, canonisée en 1990.
Le 30 octobre 2010, une grande messe en l'honneur de la canonisation du Frère André a lieu au Stade olympique de Montréal devant près de 50 000 personnes[28]. En présence du premier ministre du Canada Stephen Harper, du premier ministre du Québec, Jean Charest, du Maire de Montréal, Gérald Tremblay ainsi qu'une soixantaine d'évêques du Canada, des États-Unis, d'Haïti et même du Bangladesh ; la messe a été célébrée par le cardinal Jean-Claude Turcotte[29].
Honneurs
En 1945, cent ans après sa naissance, un monument est élevé en sa mémoire dans son village natal à Mont-Saint-Grégoire, constitué d'une croix de granit de Stanstead de 190 tonnes et de 5,7 m de haut et des statues de saint Joseph et du frère André. On trouve aussi un buste de bronze le représentant sur la rue Saint-Joseph, près du bureau municipal et de l'église.
Le 12 décembre 1974, la municipalité de la ville de Saint-Laurent (aujourd'hui arrondissement Saint-Laurent à Montréal) nomme la rue Bessette en l'honneur d'Alfred Bessette, le Frère André.
Le 21 septembre 1982, la Ville de Montréal renomme le Square du Beaver-Hall en Place du Frère-André. Cette place publique est située à l'intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de la Place Phillips (la rue qui prolonge le Square Phillips). En 1986, le maire de Montréal Jean Drapeau dévoile sur cette même place une statue du Frère André signée Émile Brunet.
Le frère André a inspiré plusieurs autres œuvres et institutions à travers le monde, telles : les cliniques Polyclinico Hermano Andres, à Canto Grande au Pérou et le Brother André Dispensary à Dandora au Kenya, le service de sans-abri, André House, de Phoenix en Arizona, le Call André, une référence téléphonique de secours pour les aînés à Saratoga en Floride, ou encore la Maison André-Bessette à Saint-Frédéric de Beauce (Québec)[30].
Dans le roman de Robert W. Brisebois, 921, Queen Mary Road, le Frère André apparaît comme un acteur central au sein d'un complot sur le site du futur Oratoire St-Joseph.
Quelques paroles du frère André
« Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves » disait le frère André, « demandez plutôt la grâce de bien les supporter. »
« Quand je serai mort, je vais être rendu au ciel. Je vais être bien plus près du bon Dieu que je ne le suis actuellement. J’aurai plus de pouvoir pour vous aider. »
« Comme le bon Dieu est bon ! Comme il s’occupe de nous ! »
« Allez à saint Joseph, priez-le, il ne vous laissera pas tomber en chemin. »
« Les étoiles que vous voyez là au firmament, est-ce vous qui les avez accrochées ? »
« C’est étonnant, on me demande souvent des guérisons, mais bien rarement l’humilité et l’esprit de foi. C’est pourtant si important. »
« Le monde est bête de penser que le frère André fait des miracles ! C’est le bon Dieu et saint Joseph qui peuvent vous guérir et non pas moi. Je prierai saint Joseph pour vous. »[31].
Henri-Paul Bergeron, Le frère André c.s.c., Montréal, Oratoire Saint-Joseph, , 259 p. Livre disponible en libre accès dans Les Classiques des sciences sociales
(en) Katherine Burton, Brother André of Mount-Royal, USA, The Ave Maria Press, , 310 p.
Henri-Paul Bergeron, Le frère André, Montréal, Fides, , 265 p.
Frère Marie-Ludovic Bastyns, Le petit frère André du Canada, un trouvère de Saint-Joseph, Montréal, Éditions Marie-Médiatrice, , 143 p.
Gilles Phabrey, Le portier de Saint-Joseph, Montréal, Fides, , 208 p.
Étienne Catta, Le Frère André 1845-1937, et l'Oratoire Saint Joseph du Mont-Royal, Montréal et Paris, Éditions Fides, , 1146 p.
Denise Nadeau, Le frère André, Montréal, LIDEC, , 60 p.
Jean-Guy Dubuc, Le frère André, Montréal, Fides, , 235 p.
(en) Laurent Boucher, Brother André : the miracle man of Mount Royal, Montréal, , 329 p. (ISBN2-9805651-0-5)
Bernard Lafrenière, Le frère André selon les témoins : sept conférences à des Religieux de Sainte-Croix à Austin, au Texas, Montréal, Fides, , 212 p., traduit de l'américain par l'auteur (Brother André according to witnesses), (ISBN2-920067-13-3)
L'Encyclopédie du Canada : édition 2000, Montréal, Stanké, p. 84-85
Denise Robillard, Les Merveilles de l'Oratoire : l'histoire de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, 1904-2004, Montréal, Fides, , 484 p. (ISBN2-7621-2615-0 et 2-7621-2680-0)
(en) Joel Schorn, God's Doorkeepers: Padre Pio, Solanus Casey and André Bessette, USA, Servant Publications, , 162 p. (ISBN978-0-86716-699-6)
Paul-Émile Racan-Bastien, Généalogie ascendante de Alfred Bessette, Longueuil, Éditions historiques et généalogiques Pepin, , 288 p. (ISBN978-2-554-02973-7 et 2-554-02973-3)
Françoise Deroy-Pineau, Frère André, le Saint de l'Oratoire, Montréal, MédiasPaul, (ouvrage pour la jeunesse) (ISBN978-2-89420-829-8)
Françoise Deroy-Pineau, Frère André : Un saint parmi nous, Montréal, Fides, , 226 p. (ISBN2-7621-2577-4). 1re édition en 2004.
Micheline Lachance, Le Frère André : l'histoire de l'obscur portier qui allait accomplir des miracles, Montréal, Les Éditions de l’Homme, (1re éd. 1979)), 432 p. (ISBN978-2-7619-0067-6 et 2-7619-0067-7).
Sous la coordination de Pierre Robert, Frère André disait souvent..., Recueil de paroles du Frère André rapportées par ses amis, Montréal, Fides, juillet 2010
Album officiel de la canonisation du Frère André, Montréal, Fides, août 2010, 192p.
Grandeur et beauté de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (DVD - 26 min), Montréal, Les Productions de la Montagne et l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, 1995
Collectif - Compilation, Frère André aujourd'hui/ Brother André still with us (DVD, 62 min), Le Centre Saint-Pierre et l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal2004
Généalogie
Généalogie partielle du Frère André, né Alfred Bessette
1. 1 - Abraham Bessette (1832 — 1853 ? : env. 21 ans ?) — instituteur
1. 2 - Clothilde Josephte Bessette (Mont-Saint-Grégoire 14 juil. 1833 — id. 1er mars 1836 : 2 ans et 7 mois)
1. 3 - Léocadie Bessette (Mont-Saint-Grégoire 5 déc. 1835 — West Warwick, Rhode Island, USA 1er mai 1916 : 80 ans)
x Farnham 19 avril 1864 (elle a 28 ans)
Joseph Lefebvre
1. 4 - Isaac dit Isaïe Bessette (Mont-Saint-Grégoire 20 mars 1837 — Ritchford, Vermont, USA 6 oct. 1920 : 83 ans)
x Notre-Dame-de-Standbridge 8 août 1864 (il a 27 ans)
Salomée Cadorette
⇒ Augustin Bessette (vers 1873 — ) x Frelighshburg 29 juil. 1895 Louise Poulin (vers 1875 — )
⇒ Agnès Bessette (18 mai 1881 — )
1. 5 - Léon Bessette (Mont-Saint-Grégoire 24 janv. 1839 — Sterling, Connecticut, USA 2 févr. 1928 : 89 ans)
x vers 1868
Zoé Cayer
1. 6 - Joseph Bessette (Mont-Saint-Grégoire 20 janv. 1840 — Centerville, Minnesota, USA 1er mai 1905 : 85 ans)
1. 7 - Claude Bessette (Mont-Saint-Grégoire 10 nov. 1841 — Sterling, Connecticut, USA 20 févr. 1929 : 87 ans)
x Notre-Dame-de-Standbridge 23 sept. 1862 (il a 20 ans)
Rosalie Lefebvre
⇒ Exilda Bessette (vers 1884 — ) x Sutton 30 janv. 1906 François dit Frank Comeau
1. 8 - Marie Rosalie Bessette (Mont-Saint-Grégoire 10 mai 1843 — )
x vers 1868
Olivier Cayer
1. 9 - Alfred BessetteditFrère André (Mont-Saint-Grégoire 9 août 1845 — Ville Saint-Laurent, Île de Montréal 6 janvier 1937 : 91 ans)
1.10 - Alphonsine Bessette (Mont-Saint-Grégoire 6 déc. 1847 — West Warwick, Rhode Island, USA 27 oct. 1934 : 86 ans)
x Sutton 8 févr. 1869 (elle a 22 ans)
Nérée Boulay ou Boulais (vers 1846 — )
1.11 - Joséphine Bessette (Mont-Saint-Grégoire 5 févr. 1849 — )
1.12 - Marie Clothilde Virginie Bessette (Farnham 3 mars 1852 — id. 25 oct. 1852 : 7 mois)
1.13 - Élisa Bessette (Farnham 31 janv. 1854 — id. 18 oct. 1863 : 9 ans)
ASCENDANCE Parents :
2- Isaac Valentin dit Isaac Bessette (Sainte-Marie-de-Monnoir 13 févr. 1807 — Farnham 20 févr. 1855 : mort d'un accident de travail à 48 ans)
x Saint-Mathias sur le Richelieu 27 sept. 1831 (il a 24 ans ; elle, 17 ans)
3- Clothilde Foisy (Saint-Mathias? 9 août 1814 — Saint-Césaire 20 nov. 1857 : morte de tuberculose à 43 ans) sépulture à Farnham le 22 nov. 1857
Grands-parents :
4- Joseph Bessette (vers 1778 — ) veuf de Josephte Cyr x Saint-Mathias 7 oct. 1799
x Saint-Mathias 8 août 1803
5- Angélique LaporteditSaint-Georges (vers 1783 — )
⇒ 2. 1 - Joseph Bessette (Sainte-Marie-de-Monnoir 16 juin 1804 — )
⇒ 2. 2 - Isaac Valentin Bessette (Sainte-Marie-de-Monnoir 12 févr. 1807) x Clothilde Foisy (voir no 2 et 3 ci-haut)
⇒ 2. 3 - Marie Éléonore Bessette (1808 — Saint-Mathias 23 août 1811 : env. 3 ans)
⇒ 2. 4 - Noël Mathias Bessette (Saint-Mathias 24 déc. 1809 — )
⇒ 2. 5 - Abraham Bessette (Saint-Mathias 23 juin 1811 — 1853 : env. 42 ans)
⇒ 2. 6 - Osithée Bessette (1813 — ) x Saint-Mathias 28 janv. 1834 Abraham Desroches (Sainte-Marie-de-Monnoir 30 juil. 1811 — )
⇒ 2. 7 - Basile Bessette (1814 — ) x Saint-Mathias 6 oct. 1840 Zoé Stébenne (vers 1820 — )
⇒ 2. 8 - Jean-Baptiste Bénoni Bessette (vers 1815 — ) x Saint-Mathias 25 sept. 1839 Zoé Ponton (vers 1820 — )
⇒ 2. 9 - François Xavier Bessette (Saint-Mathias 19 juillet 1818 — ) x Farnham 18 janv. 1853 Marie Salomée Trouillet (vers 1624 — )
⇒ 2.10 - Anastasie Bessette (vers 1819 — )
⇒ 2.11 - Clovis Bessette (1820 — ) x Farnham 8 mai 1854 Mary Manny (Manchester, NH, USA vers 1830 — )
⇒ 2.11.1- Josephine Bessette (vers 1855 — )
x N-D-de-Lourdes, Cyrville, Ottawa-Carleton 19 juillet 1876
Narcisse Saint-Denis (vers 1850 — )
6- Claude Foisy (Chambly 11 févr. 1779 — Saint-Mathias 4 mai 1848 : 69 ans), boulanger
x Chambly 21 octobre 1799 (il a 20 ans ; elle, 18 ans)
7- Marie-Ursule Barsalou (Chambly 3 mai 1781 — Chambly 16 déc. 1841 : 60 ans)
⇒ Clothilde Foisy (Saint-Mathias? 9 août 1814) x Saint-Mathias 1832 Isaac Bessette (voir no 2 et 3 ci-haut)
⇒ Rosalie Foisy ( — ) x Alfred Timothée Nadeau
Arrière-grands-parents :
8- Joseph François Bessette (Chambly 13 sept. 1753 — 1829)
x Chambly 25 novembre 1773 (il a 20 ans)
9- Marie Françoise Barrière (v. 1753 — )
10- Pierre Amable LaporteditSaint-Georges (Île-Jésus (par. Saint-Vincent-de-Paul) 22 oct. 1746 - )
x Chambly 2 oct. 1775 (il a 28 ans ; elle, 19 ans)
11- Thérèse Demers (Chambly 2 mars 1756 — )
12- Antoine Foisy (Verchères 1 sept. 1753 — Saint-Mathias 26 juil. 1830 : 76 ans)
x Beloeil 15 mai 1775 (il a 21 ans ; elle, 19 ans)
13- Marie-Josephe Gipoulou (Saint-Charles-sur-le-Richelieu 2 févr. 1756 — Saint-Mathias 23 mars 1827 : 71 ans)
14- Toussaint Joseph Barsalou (Saint-Mathias 4 mai 1759 — )
x Chambly 10 août 1778 (il a 19 ans ; elle, 21 ans)
15- Marie Ursule Létourneau (Sorel 21 nov. 1756 — )
5e génération ascendante :
16- Jean François Bessette (Chambly 19 mai 1714 — ) veuf de Marguerite Legrain X Chambly 7 janv. 1738
x Chambly 4 mai 1751 (il a 36 ans; elle env. 13 ans)
17- Marie Josephte Girard (v. 1738 — )
18- René BarrièreditLangevin (Longué-Jumelles, Anjou (Maine-et-Loire) juin 1702 — Saint-Mathias (Pointe-à-Olivier) 4 octobre 1783 : 81 ans),
veuf de Marie Françoise Gareau x Chambly 25 août 1728; fils de Joseph Barrière, maître cordonnier, et de Catherine Béranger
x Saint-Mathias 13 août 1746 (il a 44 ans ; elle, 21 ans)
19- Agathe LaporteditSaint-Georges (1 juil. 1725 — )
20- Pierre LaporteditSaint-Georges (Île-Jésus (par. Saint-François-de-Sales) 12 déc. 1712 — )
x Île-Jésus (par. Saint-François-de-Sales) 11 janvier 1740 (il a 27 ans ; elle, 24 ans)
21- Suzanne Labelle (Île-Jésus (par. Saint-François-de-Sales) 6 juil. 1715 — id. 11 juil. 1756 : 41 ans)
22- François Demers (Montréal 5 mars 1712 — Montréal 25 févr. 1775 : 62 ans),
veuf de Marguerite Poirier (Chambly :23 avril 1711— 10 sept. 1742, 31 ans) x Saint-Mathias (Pointe-à-Olivier) 24 nov. 1739
x Chambly 19 févr. 1744 (il a 31 ans)
23- Josephte Jeanne Larocque (v. 1726 — )
24- Claude FoisyditLafrenière (Verchères 21 févr. 1727 — )
x Repentigny 2 févr. 1750 (il a 22 ans ; elle, 19 ans)
25- Marie Catherine Chevalier (Saint-Sulpice 18 octobre 1730 — v. 1751 : env. 21 ans)
26- Christophe GipoulouditLafleur (Verchères 26 mars 1726 — )
x Verchères 7 nov. 1746 (il a 20 ans ; elle, 21 ans)
27- Madeleine Leduc (Verchères 27 mai 1725 — Beloeil 16 mai 1793 : 67 ans)
28- Toussaint Barsalou (Montréal (par. Saint-Laurent) 2 nov. 1732 — Chambly 10 oct. 1798)
x Chambly 21 févr. 1757 (il a 24 ans)
29- Madeleine Poirier (Chambly 22 juil. 1731 — Chambly 20 mars 1809)
30- Nicolas Létourneau (Île-d'Orléans (par. Saint-Jean) 10 oct. 1722 — Chambly 7 mars 1770 : 47 ans)
x Sorel 15 août 1746 (il a 23 ans ; elle, 17 ans)
31- Geneviève Péloquin (Sorel 24 août 1729 — )
6e génération ascendante :
32- Jean Bessette (Chambly 27 décembre 1672 — 18 mai 1751 : 78 ans), veuf de Maria Anne Benoît dit Livernois x Lapreirie 16 mai 1695
x Laprairie sept. 1700 (il a 27 ans ; elle, 18 ans)
33- Madeleine Plamondon (Laprairie 22 mars 1682 — Saint-Mathias 5 mai 1750 : 68 ans)
34- Étienne Girard ( — ), fils de feu Antoine Giard et de feu Élisabeth Brost, de l'évêché de Nantes, Bretagne (Loire-Atlantique)
x Varennes 19 oct. 1723 (elle a 27 ans)
35- Geneviève Brunel (Varennes 20 mai 1696 — )
38- Paul LaporteditSaint-Georges (Boucherville 1 avril 1695 — )
x Boucherville 3 févr. 1718 (il a 22 ans ; elle, 27 ans)
39- Catherine Savary (Neuville 6 avril 1690 — )
40- Pierre LaporteditSaint-Georges (Périgneux (par. Saint-Georges), Périgord v. 1675 — )
x Île-Jésus (par. Saint-François-de-Sales) 2 mai 1707 (elle a 31 ans)
41- Madeleine Fournier (Québec 3 août 1675 — )
42- Charles Labelle (Île-Jésus 18 déc. 1679 — Montréal 22 août 1740 : 60 ans)
x Île-Jésus (par. Saint-François-de-Sales) 23 févr. 1705 (ils ont chacun 25 ans)
43- Marguerite Ethier (Lachenaie 24 déc. 1679 — Île-Jésus 26 nov. 1756 : 76 ans)
44- Robert Demers (Varennes 11 janv. 1671 — Montréal 22 mai 1741 : 70 ans)
x Montréal 26 avril 1694 (il a 23 ans ; elle, 20 ans)
45- Madeleine Jetté (Montréal 10 déc. 1673 — Montréal 9 juil. 1737 : 63 ans)
46- Guillaume Larocque (Marsac-sur-Tarn v. 1682 — ), fils d'Antoine et d'Anne Morel
x Montréal 21 mars 1717 (elle a 17 ans)
47- Jeanne Catherine Boivin (Montréal 31 mars 1699 — Chambly 15 mai 1758 : 59 ans)
48- Antoine Foisy (Champlain 15 juin 1681 — Verchères 24 mars 1760 : 78 ans)
x Repentigny 23 oct. 1707 (il a 26 ans ; elle, 15 ans)
49- Marie Jeanne Lussier (Varennes 20 févr. 1692 — )
50- Pierre Chevalier (Repentigny 7 mars 1706 — Repentigny 23 mai 1779 : 73 ans)
x Saint-Sulpice 21 nov. 1729 (il a 23 ans ; elle, 17 ans)
51- Marie Catherine Duhamel (Sorel 1 nov. 1711 — )
52- Alexis GipoulouditLafleur (Grondines 1 août 1696 — Verchères 4 janv. 1771 : 74 ans)
x Varennes 18 août 1721 (il a 25 ans ; elle, 17 ans)
53- Catherine Lussier (Varennes 20 avril 1704 — Verchères 5 juin 1787 : 83 ans)
54- Pierre Charles Leduc (La Pérade 28 janv. 1680 — Verchères 3 févr. 1762 : 82 ans)
x Batiscan 22 juin 1710 (il a 30 ans ; elle, 20 ans)
55- Marie Madeleine Viel (Batiscan 17 août 1689 — Verchères 2 mai 1773 : 83 ans)
56- Jean Joseph Gérard Barsalou (Montréal 3 mars 1703 — ), marchand, tanneur
x Montréal 11 août 1723 (il a 20 ans ; elle, 21 ans)
57- Geneviève Jarry (Montréal 6 sept. 1701 — )
58- François PoirierditLajeunesse (Varennes 14 avril 1699 — )
x Montréal 18 juin 1726 (il a 27 ans ; elle, 29 ans)
59- Madeleine Demers (Montréal 28 févr. 1697 — Chambly 14 mai 1743 : 46 ans)
60- Bernard Létourneau (Île-d'Orléans (par. Sainte-Famille) 30 août 1673 — Chambly 22 mars 1749 : 75 ans),
veuf de Marie Rocheron x Île-d'Orléans (par. Sainte-Famille) 2 juin 1698
x Île-d'Orleans (par. Saint-François) 30 juillet 1703 (il a 29 ans ; elle, 20 ans)
61- Marie Hélène Paquet (Québec 7 décembre 1682 — Chambly 6 mai 1758 ; 75 ans)
62- Félix Péloquin (Nicolet 19 mai 1700 — Sorel 6 mars 1776 : 75 ans)
x Sorel 22 juillet 1720 (il a 20 ans ; elle, 22 ans)
63- Marie PelletierditAntaya (Île-d'Orléans (Sainte-Famille) 2 avril 1698 — Sorel 19 févr, 1770 : 71 ans)
7e génération ascendante (nos 64 à 127) :
64- Jean Bessetdit Brisetout (Cahors, Quercy (Lot) v. 1643 — Chambly 5 janvier 1707 : env. 63 ans),
arrivé en 1665, soldat de la compagnie de Latour, régiment de Carignan
x Chambly, été 1668 (il a env. 25 ans ; elle, 19 ans), ancêtres présumés de tous les Bessette d'Amérique
65- Anne Seigneur (Rouen (Seine-Maritime), par. Saint-Maclou, févr. 1649 — Chambly 4 juil. 1733 : 84 ans),
fille de Guillaume Seigneur et de Madeleine Save ou Sauvé x Rouen (par. Saint-Maclou) 27 févr. 1645
66- Philippe PlamondonditLafleur (LaPeyrousse, Auvergne (Puy-de-Dôme) v. 1645 — Laprairie 15 sept. 1691 : env. 46 ans),
arrivé à Montréal avant 1668, comme domestique d'Urbain Tessier dit Lavigne
x Laprairie 23 avril 1680 (il a env. 35 ans; elle a 16 ans), ancêtres présumés de tous les Plamondon d'Amérique
67- Jacquette dite Marguerite ClémentditLapointe (Château-Richer 3 mars 1664 — Laprairie 17 novembre 1710 : 46 ans)
68- ( — )
x
69- ( — )
.
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.
8e génération ascendante (nos 128 à 255) :
134- Jean ClémentditLapointe (Nancy, Lorraine (Meurthe-et-Moselle), par. Notre-Dame, juil. 1629 — v. 1693),
fils de Jean Clément et Anne Martin
x Québec 28 sept. 1659
135- Madeleine Surget (Soubise, Saintonge (Charente-Maritime) — L'Ange-Gardien v. 1696),
fille de feu François Surget et de Marguerite Gravel ou Gibault
.
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.
PRINCIPALES SOURCES (disponibles, en consultation, dans plusieurs bibliothèques : sur imprimés, microfilms ou microfiches) :
↑En 1847, on assiste à l'abolition de la municipalité de la paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand-de-Monnoir. En effet, la paroisse abrège alors son nom en Saint-Grégoire-le-Grand. De plus, en décembre 1994, la municipalité de paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand et la municipalité de Mont-Saint-Grégoire sont fusionnées l'une à l'autre.
↑ abcdefghijklmnop et qDenise Robillard, « Bessette, Alfred, dit frère André », sur Dictionnaire biographique du Canada, University of Toronto/Université Laval, Elle ajoute : La bibliographie la plus complète sur le frère André se trouve dans Étienne Catta, le Frère André (1845-1937) et l'oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (Montréal et Paris, 1965).
↑L'Eucharistie et les enfants (sur le site du Vatican) : « Un grand Pape canonisé par l'Église, Saint Pie X, a consacré beaucoup d’attentions et d’efforts pastoraux aux enfants ; le 8 août 1910 était publié le Décret « Quam singulari », par lequel le Saint-Père Pie X établissait qu'on pouvait admettre les enfants à la première communion dès l'âge de sept ans. ».
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Not to be confused with Kadıköy. For other uses, see Karaköy (disambiguation). For the village in Datça, see Datça. Quarter in Marmara, TurkeyKaraköyQuarterA view of Karaköy (historically known as Galata) with the Galata Bridge and Galata TowerKaraköyCoordinates: 41°01′22″N 28°58′30″E / 41.02278°N 28.97500°E / 41.02278; 28.97500CountryTurkeyRegionMarmaraProvinceIstanbulDistrictBeyoğluTime zoneUTC+3 (TRT)Postal code34425Area code0212 Karaköy (Turki...
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Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2018). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comm...