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Territoire traversé par la rivière Sévy et la départementale 30.
Toponymie
Fournauldin en 1520 appartenant à l'abbaye de Vauluisant sur la base de Naudin en référence à une personne, puis la Montonnerye en 1628 four de verrerie de la même abbaye.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulours », sur la commune de Coulours à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 786,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Fournaudin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (78,3 %), forêts (11,7 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire du Fournaudin resté longtemps lié aux bois possedés par l'Abbaye de Vauluisant entre Cérilly et ceux plus aux Sud appartenant à sa soeur l'abbaye de Pontigny. Il est mentionné dans le cartulaire de Vauluisant les bois de Saint Etienne, de la Rajeuse ou du Vieux Verger sans que le Fournaudin soit encore mentionné en propre[2].
Dans ces premiers temps le territoire trouve son importance dans les revenus de l'abbaye de Vauluisant de part le commerce des bois mais aussi pour la réduction du fer dans des bas fourneaux[13].
Une copie d'un recueil datant de 1512 par le frère François Thonnelier un siècle plus tard mentionne le Fournaudin sous le titre des "Bois d'Othe" ou encore "La Montonnerye" puis "Le Four Nauldin" sans doute provenant d'un "Nauldin" ou "Arnaudin"[14] un des premiers maître verrier venu s'installer à la fin de la guerre de cents ans, les verreries nécéssitant beaucoup de bois pour travailler le verre[15].Ce Nauldin semble s'associer plus tard avec les de Bérulle[16] qui deviendront plus tard Seigneurs de Cérilly et du Vieux Vergers. D'autres familles de gentilshommes verriers comme les de Vaillant ou encore les de Bigots[17] passent également par le Fournaudin[5].
Dès 1512 Vauluisant donne à bail ses terres du Vieux Vergers et du Fournaudin à plusieurs familles à charge pour eux d'y bâtir et entretenir des fermes et terrains.
Les habitants du Fournaudin sont encore mentionnés par Théodore de Bèze comme ayant participés aux massacre des protestants de Céans en Othe (aujourd'hui Bérulle) en 1575[3].
En 1666 le Fournaudin est érigé en paroisse et ce sont ses habitants qui construisent son église Saint Hubert[4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en évolution de +3,33 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La ZNIEFF de la forêt d'Othe et ses abords[24], qui englobe 29 398 ha répartis sur 21 communes[25]. Le milieu déterminant est la forêt ; on y trouve aussi eaux douces stagnantes, landes, fruticées, pelouses et prairies.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason
De sinople au cerf passant d'argent ; au chef d'or chargé de trois flammes de gueules ordonnées 2 et 1.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Patrice Beck, Philippe Braunstein et Michel Philippe, « Le bois, le fer et l'eau en foret d'Othe à la fin du Moyen Âge : bilan et perspectives », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques. Archives, no 9, (ISSN0990-9141, DOI10.4000/ccrh.2794, lire en ligne, consulté le )
↑AD89
H 677 Copie d'un recueil descriptif des biens de toute espèce appartenant à l'abbaye de Vauluisant, rédigé vers l'an 1503, et copié en 1628 par frère François Tonnellier, natif de Courgenay, religieux de cette maison
↑Yonne (France), Annuaire statistique de departement de l'Yonne, Ch. Milon, (lire en ligne)