La route départementale 928 traverse le milieu de la forêt en verticale, en passant par le pavillon du Carré. La D 147.2 (au sud) et la D21.7 (au nord) la coupent en horizontale.
Les routes forestières sont organisées en structure « rayonnante » à partir du pavillon du Carré, comme c'est souvent le cas pour les anciennes forêts royales. Dix routes partent du centre, entourées d'une route en forme d'octogone épousant les formes du pavillon.
Pendant l'antiquité, le massif était appelé « forêt du Crothais », ce nom vient du mot crot dans langue d'oilsignifiant « creux dans la terre, creux où l'eau séjourne »[3]. La commune de Croth, bordant la foret, a gardé ce toponyme.
Dès le XVIIIe siècle la forêt de Dreux est aménagée pour la chasse à tir, avec de larges allées perpendiculaires, et la chasse à courre, avec des carrefours en étoile ; au centre de l'un de ces carrefours[4] (appelé l'Octogone), trône le pavillon de chasse de la forêt de Dreux[5], un bâtiment octogonal « […] créé en 1754 pour être un rendez-vous de chasse ; tous les Rois y ont chassé depuis […][6] ». Deux kilomètres au sud de ce pavillon, au bord de la D 928, se dresse une croix monumentale, la Croix du Carré[7].
Plusieurs arbres bénéficient, en forêt, d'une signalétique spécifique pour leur âge, leur taille ou leur histoire[9] :
le chêne Saint-Hubert, chêne de 30 m de haut, 2,25 m de circonférence et âgé de 180 ans environ. Il est baptisé en mai 1958 en l'honneur d'Hubert de Liège et est situé 350 m au nord du Pavillon du Carré ;
les deux chênes des Vieilles Ventes, chênes d'environ 30 m de haut, 150 cm de diamètre et âgés de plus de 400 ans, situés dans le hameau des Vieilles Ventes à Sorel-Moussel.
Le chêne Sainte Barbe, baptisé en 1970 en l'honneur de Barbe d'Héliopolis. Situé dans la commune de Rouvres, il était autrefois un lieu de pèlerinage.