Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Le , les troupes britanniques sous le commandement de Robert Sedgwick le mettent à sac et en chassent encore une fois les Français. Le traité de Breda de 1667, rend encore une fois l'Acadie à la France, sans que soient précisés tous les territoires concernés. Le fort demeurera sous contrôle français jusqu'au où il passa sous le commandement de Hector d'Andigné de Grandfontaine, nouveau gouverneur de l'Acadie.
En 1674, le fort est pris d'assaut par la marine hollandaise (les Pays-Bas étaient en guerre à la fois contre la France et l'Angleterre) et l'incendient. Peu après, les Anglais débarquent à leur tour et pillent les ruines du fort. Le site fut occupé ensuite par un officier français du gouverneur d'Andigné de Grandfontaine, le baron Jean-Vincent d'Abbadie de Saint-Castin. D'Abbadie de Saint-Castin fit reconstruire quelques fortifications élémentaires, notamment les bordures ardoisées vestiges dégagés dans les années 1980[2].
En 1667, après le traité de Breda et jusqu'en 1700, le fort Pentagouët, fut sous l'autorité française du baron Jean-Vincent d'Abbadie de Saint-Castin. Le baron avait épousé une femme abénaquise, la fille du sachemMadockawando. Elle a adopté le nom français de "Mathilde" et lui a donné 10 enfants. Le baron devint veuf et épousa une autre femme abénaquise nommée Marie Pidiwammiskwa qui lui donna deux autres enfants. En 1698, à la mort de son beau-père Madockawando, il devient grand sachem des Pentagouets. En 1700, il quitta le fort Pentagouët et l'Acadie et revint en France.
Notes et références
↑Alaric Faulkner et Gretchen Fearson Faulkner, Les Français à Pentagouët (1635-1674), un portrait archéologique de la frontière acadienne, publication réalisée conjointement par The Maine Historic Preservation Commission et le Musée du Nouveau-Brunswick, traduction française de Bernadette Laviolette, 1989.