Le "chemin des Saulniers", ancienne voie gallo-romaine, et même probablement chemin protohistorique (de nombreux mégalithes jalonnent son tracé), en bonne partie identifié, passait au nord du bourg de Saulnières et se poursuivait en direction de l'Anjou pour y livrer le sel, passant notamment au sud de la forêt de la Guerche[5].
En 1943, sous le nom de code Bruno, des troupes allemandes installèrent un dépôt de carburant dans la forêt de La Guerche ; ce dépôt était relié à une ligne ferroviaire disparue depuis[6].
Activité
La forêt est propriété privée intégrale de la Société immobilière de l’Ouest[7]. Grillagée, elle n'est ouverte au public qu'en partie, par la D106 en venant de La Selle-Guerchaise.
Elle sert à la production de bois et aux activités de chasse.
Faune et flore
La forêt est inventorié en ZNIEFF de niveau 2. Il a été inventorié près de 28 espèces végétales et 78 espèces d'oiseaux[3].
Le Chêne à la Vierge
La légende raconte ainsi que lors de la Révolution française, en peine Terreur, des soldats républicains surprirent une jeune paysanne en train de prier devant une statue de la Vierge, nichée au creux d’un chêne. Ils la sommèrent alors de leur révéler où se trouvait le curé réfractaire de la paroisse. Comme la jeune fille refusait de dénoncer le prêtre, elle fut saisie, puis fusillée au pied de l’arbre, sans autre forme de procès[8].
En avril 2018, le "Chêne à la Vierge" a été victime d'un incendie, détruisant des dizaines de niches en bois, contenant des statuettes à l’effigie de la Vierge, de Jésus ou d’autres saints, et d’ex-votos[9]. Un an après, il avait retrouvé une partie de son apparence antérieure grâce à la dévotion de fidèles[10].
↑René Kerviler, Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine, Bibliothèque nationale de France, Impr. de L. Prud'homme (Saint-Brieuc), (lire en ligne)