La Fondation Rosa Luxemburg (en allemand : Rosa-Luxemburg-Stiftung), nommée en l'honneur de Rosa Luxemburg et parfois appelée Rosa-Lux, est une fondation politique allemande créée en 1990, groupe de lobbying international et établissement d'enseignement politique.
La mission de cette association est de s'engager de manière productive avec une « gauche politique » diversifiée, pluraliste et transnationale[1]. À cette fin, les activités de la fondation consistent en deux axes principaux : l'enseignement politique général et le travail académique/scientifique.
Bien que la fondation soit centrée en Allemagne, sa présence et sa portée transnationales sont étendues, avec 16 bureaux étrangers soutenant des activités dans plus de 25 pays[1].
En 2018, l'État allemand subventionne les activités de la fondation à hauteur de 64 millions d'euros[2].
Historique
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La fondation Rosa Luxemburg est créée à Berlin en 1990 à l'origine sous le nom d'« Association d'analyse sociale et d'éducation politique »[1].
Par rapport aux autres fondations allemandes, la Fondation Rosa-Luxemburg représente la ligne la plus critique vis-à-vis de l’intégration européenne en adéquation avec le discours de Die Linke[3].
En 2001, la Fondation reçoit des ressources supplémentaires pour étendre ses activités à l’étranger, ce qui facilite l'ouverture de ses premiers bureaux internationaux à Varsovie, Moscou et Johannesburg en 2003. Initialement, elle cherche à réactiver d'anciens contacts hérités de la République démocratique allemande (RDA), mais par la suite, elle élargit ses priorités géographiques. Cela est illustré par l'ouverture de nouveaux bureaux aux États-Unis, en Égypte et en Turquie en 2012[4].
En 2023, la Fondation Rosa-Luxemburg, ainsi que la Fondation Heinrich-Böll sont accusées dans un rapport de l’École de guerre économique intitulé « Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française » de vouloir sciemment affaiblir la filière nucléaire française par le moyen notamment de « rédaction de documents au narratif antinucléaire », par « l’orientation des élites par le biais de formations - bourses doctorales, masterclass… - », et par des « visites et rencontres de responsables politiques étrangers, l’alliance avec certaines ONG ou partis écologistes »[6],[7]
↑ ab et c(en) William Carroll, Alternative Policy Groups and Transnational Counter-Hegemonic Struggle, in Yıldız Atasoy (ed.), Global Economic Crisis and the Politics of Diversity, Londres & New York: Palgrave MacMillan, 2014, p. 259-284.