En effet, ces deux fonctions de n sont multiplicatives et coïncident clairement sur les puissances de nombres premiers.
La fonction de Liouville est l'inverse, pour ✻, de la valeur absolue de la fonction de Möbius μ. Cette propriété se déduit de la précédente en remarquant que χC ✻ |μ| = 1.
Autre conjecture (parfois attribuée à tort à Pál Turán) : si l'on définit , alors il semblait plausible que M(n) ≥ 0 pour n suffisamment grand, ce qui a été aussi réfuté en 1958 par Haselgrove[3],[4]. Cette propriété, si elle avait été vraie, aurait entraîné, comme l'avait montré Pál Turán, la véracité de l'hypothèse de Riemann.
Conjecture de Chowla
Une conjecture de Sarvadaman Chowla énonce que, pour nombres entiers strictement positifs tous distincts et nombres entiers strictement positifs avec pour , on a :
En 2015, Kaisa Matomäki, Maksym Radziwill et Terence Tao ont réalisé des progrès, en ce qui concerne une version moyenne de la conjecture[5]. En 2016, Terence Tao a démontré une version logarithmique de la conjecture dans le cas [6]. Une conjecture similaire se formule de la même façon, en remplaçant la fonction de Liouville par la fonction de Möbius.
↑ a et b(en) C. B. Haselgrove, « A disproof of a conjecture of Pólya », Mathematika, vol. 5, , p. 141-145 (DOI10.1112/S0025579300001480).
↑ abc et d(en) Peter Borwein, Ron Ferguson et Michael J. Mossinghoff, « Sign Changes in Sums of the Liouville Function », Math. Comp., vol. 77, no 263, , p. 1681-1694 (lire en ligne).
↑(en) K. Matomäki, M. Radziwill et Terence Tao, « An averaged form of Chowla´s conjecture », Algebra & Number Theory, vol. 9, , p. 2167-2196 (arXiv1503.05121)