Les collisions d'ions lourds relativistes produisant un très grand nombre de particules subatomiques dans toutes les directions, la notion de flux fait référence, dans de telles collisions, à la façon dont l'énergie, la quantité de mouvement et le nombre de ces particules varient avec la direction [1] et le flux elliptique est une mesure de la façon dont le flux n'est pas uniforme dans toutes les directions lorsqu'il est observé le long de la ligne de faisceau.
Le flux elliptique décrit l'anisotropieazimutale de l'espace de quantité de mouvement de l'émission de particules provenant de collisions non centrales d'ions lourds dans le plan transversal à la direction du faisceau, et est défini comme le deuxième coefficient de la décomposition harmonique de Fourier de la distribution de la quantité de mouvement fonction de l'angle azimutal repérant le plan des particules produites relativement au plan de collision [4]. Le flux elliptique est un élément fondamental observable car il reflète directement l'anisotropie spatiale initiale, de la zone de recouvrement nucléaire dans le plan transversal, directement traduite dans la distribution de la quantité de mouvement des particules identifiées. Puisque l'anisotropie spatiale est ce qui prédomine au début de l'évolution, le flux elliptique est particulièrement sensible aux premiers stades de l'évolution du système [5]. Une mesure du flux elliptique donne ainsi accès à l'échelle de temps de thermalisation et à bien d'autres choses aux premiers stades d'une collision d'ions lourds relativistes.
↑Voloshin et Zhang, « Flow study in relativistic nuclear collisions by Fourier expansion of azimuthal particle distributions », Zeitschrift für Physik C, vol. 70, no 4, , p. 665 (DOI10.1007/s002880050141, arXivhep-ph/9407282)