Saint à l'historicité en débat, on trouve ses premières traces écrites au Xe siècle et sa première Vita insérée dans la collection hagiographique de vies de saints Speculum sanctorale de Bernard Gui au XIVe siècle[4].
Son tombeau serait à l'origine d'une abbaye fondée au XIe siècle par saint Odilon, cinquième abbé de Cluny[3]. C'est autour de cette abbaye que se développera la ville de Saint-Flour, aujourd'hui siège du diocèse coïncidant avec le département du Cantal. Saint Flour est le patron de ce diocèse.
Il est plus vraisemblable qu'il reposât à Estaing (Aveyron) où il est vénéré sous le nom de « saint Fleuret[5] ».
Notes et références
↑« Saint Flour », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
↑« Saint Flour », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
↑ a et bEncyclopédie Théo, Limoges/Paris, Droguet et Ardant/Fayard, , 1234 p. (ISBN2-7041-0336-4).
↑Marcellin Boudet, La Légende de saint Florus d'après les textes les plus anciens, Privat, , p. 7.
↑Jean-Luc Boudartchouk, « Florus Episcopus », Mémoires de la société archéologique du Midi de la France (t. LXXVIII), , p. 57-134.