Florent Crabeels est né sous les prénoms de « Florent Nicolas » à Anvers le . Il est le fils de Cornelius Jacob Crabeels (1798-1855), détaillant en boissons, et d'Anna Maria Theresia Herkens (1796-1859), parents de six enfants, dont Florent est le quatrième[N 1].
Au début de sa carrière, il peint des scènes de villages, de kermesses et de marchés de petites villes. Plus tard, il s'oriente vers les paysages de la Campine, et devient un ardent défenseur de la peinture en plein air[1]. Une grande partie du travail de Crabeels est réalisée en Campine, dans la colonie d'artistes de l'école de Wechelderzande, où Crabeels travaille aux côtés d'Isidore Meyers, de Jacques Rosseels et d'Adrien-Joseph Heymans, membre de l'école de Calmpthout de la peinture de paysage[1]. Leurs œuvres se distinguent par une luminosité qui dépasse celle de l'École de Tervueren. Les œuvres de Florent Crabbels et celles de 56 artistes belges sont exposées à Philadelphie en [2].
En plus d'être peintre, il est également reconnu comme graveur. Ses œuvres sont conservées dans plusieurs musées belges (Bruxelles, Anvers, Namur et Verviers), ainsi qu'à Montréal[1].
Vie privée et mort
Sur le plan privé, il se marie à deux reprises : en 1863 avec Catherine Élisabeth Lauwers (1837-1884), dont il a deux enfants (Renée et Georges), puis, après son veuvage, il épouse en 1885 Maria Colette Jacques, modiste à Anvers. Il meurt, après une longue maladie l'ayant prématurément conduit à la vieillesse, à Anvers le , à l'âge de 66 ans, en sa demeure chaussée de Malines, no 1068. Il est inhumé au cimetière du Kiel[7],[N 2].
↑Son acte de naissance, rédigé en néerlandais le mentionne comme prénoms « Nicolaus Florentius » et précise qu'il est né l'avant-veille à sept heures du soir (acte no 2401 de l'année 1829).
↑Son acte de décès, rédigé en néerlandais le mentionne comme prénoms « Nicolaus Florentius » et précise qu'il est mort l'avant-veille à deux heures du matin (acte no 2121 de l'année 1896).
(de) Paul Bergmans, « Crabeels, Florent Nicolas », Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 8, , p. 41-42 (lire en ligne, consulté le ).
Camille Lemonnier, L'Ecole belge de Peinture (1830-1905), 1906, réédité en 1991, Editions Labor (ISBN978-2-8040-0638-9).