Elle est nommée maître de conférences en 1992, puis professeur d’économie à l’université de Lille. Elle conduit ses recherches au Clersé (Centre lillois d’études et de recherches économiques et sociologique)-UMR 8019 autour de l’économie de la qualité (travail, emploi, services, richesse) et de ses mesures.
Florence Jany-Catrice a publié de nombreux articles dans la presse française, notamment dans Le Monde[1].
Membre du comité de rédaction de la revue Socio-économie du travail (Économies et sociétés), elle est directrice et membre du comité de rédaction de la Revue française de socio-économie (RFSE)[2] qu'elle a cofondée avec Bernard Convert et Richard Sobel. Elle est coprésidente avec Jean Gadrey du Forum pour d'autres indicateurs de richesse fondé en 2008 initialement pour surveiller les activités de la Commission Stiglitz.
Les activités de recherche de Florence Jany-Catrice se sont d’abord portées sur l’économie et la socio-économie des services et sur la comparaison internationale des systèmes d'emploi. Ses travaux portent de manière générale sur l'économie de la qualité : l’emploi des femmes dans les activités dites « de service à la personne », les activités du « care » (soins aux personnes âgées en particulier)[4] etc.
Elle a effectué en collaboration avec l’économiste Jean Gadrey une série de revues des indicateurs de richesse et de bien-être, ce qui s’est traduit par la publication en 2005 d’un livre de référence[réf. nécessaire] sur cette question, Les Nouveaux Indicateurs de richesse. Sur un mode plus appliqué, elle a testé sur les régions françaises un indicateur alternatif de bien-être initialement mis au point au Canada par les chercheurs canadiens Lars Osberg et Andrew Sharpe[5]. Elle a mis au point en 2007-2008, sur un mode participatif, une adaptation régionale, dans le Nord-Pas-de-Calais, du Baromètre des inégalités et de la pauvreté. Sur un mode également participatif, elle a construit avec Rabih Zotti, économiste au CLERSE, un indicateur comparatif de santé sociale (ISS) pour les régions françaises.
Au sein de l'Institut des sciences économiques et du management où elle enseigne en M1 et M2[6], elle assure la direction du Master 2 d'Action publique, institutions et économie sociale et solidaire[7].
« Une analyse socioéconomique de l'emploi dans l'hôtellerie-restauration en France et aux États-Unis », Économies et sociétés, série "Socio-économie du travail", AB n° 23 (1), 2004
(avec Dominique Méda, Bernard Perret et Andrew Sharpe), « Débat sur l'indice du bien-être économique », Travail et emploi, n° 93, 2003
↑Revue dont le premier éditorial se place dans la lignée du manifeste « Vers une économie politique institutionnaliste », lequel définit ce qu’est la posture de recherche en socio-économie.
↑Cf. ouvrage Les Services à la personne avec François-Xavier Devetter et Thierry Ribault dans la collection Repères des éditions La découverte.
↑Cf. article avec Stephan Kampelmann, « L'indicateur de bien-être économique : une application à la France », Revue française d'économie, juillet 2007.