Florence Gwendolen Rees ( - ) est une zoologiste et parasitologue galloise. Elle est la première femme galloise à devenir membre de la Royal Society[1]. À l'âge de 80 ans, elle avait publié 68 articles[2].
Jeunesse et éducation
Rees est née dans la ville galloise d'Abercynon en 1906 et fréquente l'école intermédiaire pour filles de la ville (1918–24)[2]. Elle fréquente l'University College de Cardiff (maintenant connue sous le nom d'Université de Cardiff) avec trois bourses. Pendant son séjour là-bas, elle étudie la chimie, la biologie et la zoologie, obtenant des honneurs en zoologie[2]. Rees termine ensuite son doctorat en 18 mois, étudiant les parasites trématodes chez différentes espèces d'escargots. Au cours de 100 jours, elle collecte plus de 5 000 escargots dans près de 90 endroits des comtés de Glamorgan et de Monmouthshire au Pays de Galles[2].
Carrière
La carrière de Rees se déroule au département de zoologie de l'University College of Wales, Aberystwyth, de 1930 à 1973 gravissant les échelons jusqu'au rang de professeur (1971–73), devenant professeur émérite en semi-retraite en 1973. Elle est également présidente de l'École d'études biologiques (1972–3) et chef de département par intérim (1948, 1969, 1970)[1]. Pendant sa carrière l'University College of Wales à Abernathy, elle supervise 215 étudiants de premier cycle et 25 étudiants de troisième cycle[2].
De 1960 à 1981, Rees participe à la publication Parasitology. Pendant les 10 premières années, elle est membre du comité de rédaction, puis occupe le poste de présidente du comité de rédaction jusqu'en 1981[2]. Elle est membre fondateur de la British Society for Parasitology et en est la vice-présidente (1970-1972) et la présidente (1972-1974)[1],[2].
Rees est décédé à Aberystwyth, le 4 octobre 1994[3].
Prix et distinctions
Rees est élue membre de la Royal Society en 1971, la première femme galloise à être élue[1]. Elle est également élue Fellow de l'Institut de biologie la même année[1]. Elle reçoit la Médaille linnéenne, la plus haute distinction de la Linnean Society, en 1990.