Il fut préfet d'Égypte entre 335 et 337 et entre 338 et 340. Les textes grecs nomment cet office Ẻπαρχος (Éparkhos, plus précisément Éparkhos Aigyptiou[1]). Lors de cette magistrature, sur ordre ou par conviction, il soutint le nouvel évêque d'Alexandrie Grégoire de Cappadoce, remplaçant d'Athanase lors de son second exil[2].
Il continue de défendre les disciples d'Arius, même après la fin de sa préfecture d'Égypte, comme le montre son intrusion armée en marge du Concile de Sardique, en 347[3]. Lors de ce dernier événement, il est comte en Thrace[4].
Il est mort en 350. À cette époque, il aurait été vicaire de Pontique. Toutefois cette dernière fonction pourrait avoir été tenue par un homonyme[5].
Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN1-900934-02-7)
Notes et références
↑B. Legras, L'Égypte grecque et romaine, ed. Armand Colin, Collection U, 2004. [1]
↑E. Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, Chap. 4, p. 232, 1776. Traduction par François Guizot, 1819. Lire