En 363, quand Jovien veut le remplacer par un de ses hommes, Flavius Jovin est proclamé par ses légions en Gaule, mais il refuse la pourpre et calme la révolte de ses troupes. Jovien, reconnaissant, lui restitue sa charge[2]. En 366, il bat à trois reprises les Alamans qui ont passé le Rhin, à Scarponna (Dieulouard), sur un fleuve (peut-être la Moselle) puis à Châlons-en-Champagne. En récompense, l'empereur Valentinien Ier le nomme consul posterior en 367 avec le magister equitum en Orient Lupicinus[3].
Converti au christianisme, il fait construire à Reims l'église de Saint-Agricole et Saint-Vital, dite « Jovinienne » — sur l'emplacement de l'actuelle abbaye Saint-Nicaise de Reims — où il est inhumé à sa mort en 370 dans un sarcophage de marbre blanc de Marmara qu'il aurait ramené d'Italie, décoré sur sa face principale d'un haut-relief représentant une scène de chasse au lion[4],[5]. divisée en deux registres. Sur celle de gauche, le mort se prépare au départ, et sur celle de droite, il est à cheval sur le point de transpercer un lion avec sa lance. Ce tombeau est conservé depuis 1958 dans le musée d'archéologie de Saint-Rémi, mais depuis 1880 son attribution à Jovin est remise en cause[réf. nécessaire].
↑D'un poids de deux tonnes, il mesure 148 × 285 × 133 cm (cf. Archéologia, no 571, décembre 2018, p. 68.
Annexes
Bibliographie
Auguste Digot, « Mémoire sur l'emplacement de la bataille gagnée par Jovin sur les Germains, dans la Lorraine », Mémoires de la Société archéologique de Lorraine, , p. 30-42 (lire en ligne)