Installée en France depuis 2006, elle remporte le tremplin musical Génération Réservoir et est signée par le label indépendantDiscograph. Son premier album, Bossa Muffin, sort en 2011.
Biographie
Flavia Coelho, dont les parents sont originaires de la région du Nordeste, naît à Rio de Janeiro. Durant deux ans, la famille réside sur l'île de São Luís, dans l'État de Maranhão[1]. Sa mère est maquilleuse-coiffeuse dans les cabarets[2].
Engagée par un groupe de variétés, Flavia Coelho monte sur scène dès l'âge de 14 ans. En 2002, elle se produit en Europe au sein d'une troupe de carnaval. Elle revient s'installer à Paris en 2006. Elle chante dans le métro et dans un bar de Saint-Ouen, où elle fait la connaissance du musicien camerounais Pierre Bika Bika[3],[4]. Ils commencent à composer et enregistrent un album grâce au producteur Victor Vagh. Le disque n'intéresse pas les maisons de disques, mais la chanteuse continue de se produire sur scène[3].
Son 2e album, Mundo Meu, sort durant l'été 2014. Il est réalisé par Victor Vagh et mixé par Tom Fire. Le batteur Tony Allen et le chanteur Patrice Bart-Williams participent à l'enregistrement. La chanteuse repart en tournée et se produit notamment au Reggae Sun Ska Festival[9],[10].
En 2016 sort son troisième album intitulé Sonho real, qui contient notamment le titre Paraiso.
Elle sort en 2019 l'album DNA, dont les chansons abordent les thèmes de la corruption, de l’homophobie ou du racisme, qui fait écho à la situation politique du Brésil[2].
En 2024 elle se produit le 12 mars à l'Olympia à Paris, et le 11 mai au festival Jazz sous les pommiers à Coutances (Manche[11]). Le sort son cinquième album, Ginga, style « Bossa Muffin », toujours, sur « les thèmes de la reconstruction, du courage, et de la résilience »[12].
En août, elle se produit au festival reggae NoLogo à Fraisans[13].