Dans un appareil d'œufs battus avec de la farine (de blé et autrefois de maïs), du sucre et du lait, on ajoute des pommes reinettes coupées en morceaux ou des prunes dénoyautées. La flaugnarde est mise à cuire dans un plat allant au four, en verre ou en terre cuite, généreusement beurré. En Périgord, on ne met pas de crème fraîche.
1958 : Mémoires d'une jeune fille rangée, autobiographie de Simone de Beauvoir « Il aimait les nourritures robustes : perdrix aux choux, vol-au-vent de poulet, canard aux olives, râble de lièvre, pâtés, tartes, tourtes, frangipanes, flognardes, clafoutis. »[4].
Au cinéma
2008 : Le flan était presque parfait, court-métrage de Cécile Déroudille. Documentaire sur la transmission des recettes de cuisine, au cours duquel la réalisatrice interroge des membres de sa famille et d'autres familles, en particulier sur les recettes suivantes : la flaugnarde, la polka, la dafina et la paella[5].
Notes et références
↑Voir recette dans La Mazille, La Bonne Cuisine du Périgord, Flammarion, 1929.
↑Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige : flaunhard (rom. flaugnard), mignard avec niaiserie, qui se plaint pour peu de chose, douillet, faible, indolent.