Firmin Perlin

Firmin Perlin
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Firmin Perlin est un dessinateur et architecte français né à Versailles en 1747 et mort à Paris le . Élève de Contant d'Ivry, il a notamment construit le château de Villiers-les-Maillets (1775) à Saint-Barthélemy (Seine-et-Marne) pour Daguin de Villette et l'hôtel de Mercy-Argenteau (1778), sur le boulevard Montmartre à Paris, pour Jean-Joseph de Laborde.

Biographie

Firmin Perlin était le fils d'un cocher du roi. En 1761, il étudiait à l'École des arts d'Amiens où il se distingua en mathématiques et fut ensuite l'élève de Pierre Contant d'Ivry[1]. En 1772, il fit le voyage de Rome.

Selon Michel Gallet : « Il fut, de pair avec De Wailly, l'un des architectes qui connurent le mieux la perspective. Il est le seul qui manie avec rigueur la construction bifocale, utilisant deux points de fuite sur l'horizon, bien que la théorie en ait été formulée par Sirigati dès la fin du XVIe siècle. »[2]

Dans sa lettre de candidature à l'Académie royale d'architecture (1780), Perlin affirme qu'il dessina en perspective « une partie des projets importants dont M. Contant a été chargé »[3].

Comme architecte, les principales réalisations conservées de Firmin Perlin sont le château de Villiers-les-Maillets (1775) à Saint-Barthélemy (Seine-et-Marne) et l'hôtel de Mercy-Argenteau (1778), sur le boulevard Montmartre à Paris.

Il mourut de la tuberculose en 1783, à l'âge de trente-six ans. Les scellés furent alors apposés sur son appartement de la rue Sainte-Anne[2]. Sa bibliothèque comprenait 79 articles : des livres et dix recueils d'estampes[4].

Projets d'architecture

Dessins

Vue animée du chœur de la Madeleine par Contant d'Ivry, 1762.
  • Invocation à un héros, New York, Cooper Union Museum
  • Fontaine, passée à la vente Joseph Bardac, , catalogue p. 9
  • Deux pendants (Grand jeu d'eau, Assemblée devant un château), passés en vente au Palais Galliera, Paris,
  • Vue intérieure de Saint-Pierre de Rome, montrée par Perlin à l'Académie en 1780
  • Partie de bains, exposé en 1780 à l'hôtel de ville d'Amiens, gravé par Sellier avec dédicace au comte d'Angiviller
  • Vue animée du chœur de la Madeleine par Contant d'Ivry, 1762, aquarelle, plume, lavis et rehauts de gouache, 49 x 58 cm, passé en vente chez Millon & Associés,
  • Fontaine dans un palais, 1769, aquarelle, 45,7 x 62,2 cm
  • Un sacrifice dans le temple de l'Amour, 1772, plume, lavis et rehauts de craie blanche, 45,7 x 36,7 cm, passé en vente chez Binoche Renaud-Giquello & Associés,
  • Vers 1786, le collectionneur François-Michel Harenc de Presle possédait des dessins de Perlin dans son cabinet, rue de Cléry.

Galerie

Notes et références

  1. selon Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 402. La rapidité de sa carrière laisse supposer un parrainage prestigieux et coïncide par ailleurs avec la disparition de Contant, mort en 1777.
  2. a b c et d Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 402
  3. cité par Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 402
  4. Annie-Charon-Parent, « Enquête à travers les catalogues de ventes de bibliothèques d'architectes », in : Jean-Michel Leniaud et Béatrice Bouvier (dir.), Le Livre d'architecture. XVe – XXe siècles, édition, représentations et bibliothèques, Études et rencontres de l'École des chartes, n° 11, p. 191 note 18
  5. mentionné dans la lettre de candidature à l'Académie royale d'architecture de 1780 : « le château de M. Daguin de Villette dans la Brie »
  6. a b c d e et f mentionné dans la lettre de candidature à l'Académie royale d'architecture de 1780
  7. V. Maison de Castellane
  8. Me Millon d'Ailly, notaire à Paris
  9. Notice no PA00080143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. mentionné dans la lettre de candidature à l'Académie royale d'architecture de 1780. Projets originaux : Arch. nat., Z1J 1020 et BnF Estampes, Ha 110.
  11. arrêté du , Notice no PA00088917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. travail mentionné dans la lettre de candidature à l'Académie royale d'architecture de 1780
  13. « La façade sur la cour a été décorée d'un ordre d'architecture ionique, par Perlin, Architecte. » Luc-Vincent Thiéry, Guide des amateurs et des étrangers voyageurs à Paris, ou Description raisonnée de cette ville, de sa banlieue et de tout ce qu'elles contiennent de remarquable, t. 1, Paris, Hardouin et Gattey, (lire en ligne), p. 448

Voir aussi

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Sources

Bibliographie