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Un filtre est un système servant à séparer des éléments dans un flux.
Ce flux peut être un flux de matières, un courant électrique, un flux d'informations, un flux optique… Son action consiste à retenir, supprimer, modifier les éléments indésirables du flux et à en laisser passer les éléments utiles.
Étymologie
Le terme filtre, du franciquefĭltir de même origine que le vieux haut allemand filz (étoupe, boule de fibres compressée[1]), est apparenté au mot feutre[2] (anciennement feultre). Il a désigné par synecdoque le dispositif fait d'une pièce de cette étoffe posée en travers d'une rigole ou d'un conduit afin de séparer les particules solides, soit qu'on cherche à les récupérer, comme dans l'orpaillage, soit qu'on cherche à éliminer, par exemple, pour purifier l'eau.
Description physique
Les flux de matières sont gazeux (air), liquides (eau, huile) ou solides (sable, gravier) ; dans le cas de solides, on parle de tamis, et pour séparer les liquides des solides, de passoire ou de crépine.
Le filtre mécanique peut être :
une surface percée de trous calibrés, qui peut être obtenue en tissant des fils, comme dans un chinois ou une crépine ;
un solide laissant passer les liquides par diffusion, comme le papier.
Son rôle est de retenir les plus grosses particules et laisse passer les particules plus fines, ou bien de retenir les solides en ne laissant passer que les liquides.
↑D'après (de) Günther Drosdowski, Herkunftswörterbuch, Mannheim, Duden, , 839 p. (ISBN3-411-20907-0), p. 186-187.
↑D'après Jean Dubois, Henri Mitterand et albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Paris, Larousse, , 822 p. (ISBN2-03-710228-3), p. 301.