Parallèlement à son activité de hardeur, HPG s'apprête à tourner son prochain film « traditionnel ». Mais face à la crise de son couple et de la quarantaine, face aussi à ses enfants qui font leurs premiers pas, le réalisateur décide d'abandonner le tournage et de faire une mise au point sur sa vie.
Jacky Goldberg (Les Inrocks) défend un film « fatalement inégal mais globalement très réussi », qu'il qualifie de « farceur, poétique et, par éclats, très émouvant »[2].
Jacques Morice (Télérama) salue aussi le « télescopage saugrenu, loufoque, où HPG n'hésite pas à confesser des choses inavouables ». Mais « la gratuité de trop de scènes nuit à cet ovni filmique assez informe »[3].
Julien Marsa (Critikat) voit dans cet autoportrait, « une figure toujours en mouvement, sujette aux remises en cause et aux débordements, traduisant une générosité permettant d'offrir des rapprochements incongrus »[4].
Pour Clément Ghys (Libération), HPG s'y montre en « histrion de cette tragicomédie qu'est la masculinité contemporaine »[5].